A la veille du choc face à l’Olympique Lyonnais en finale de Coupe de la Ligue, Laurent
Blanc a évoqué ce match-évènement, depuis le Stade de France. Morceaux
choisis.
L’ELIMINATION EN UEFA CHAMPIONS LEAGUE DIGEREE ?
« Oui, je pense véritablement que cet épisode est maintenant derrière nous. On sent beaucoup plus de mobilisation, de concentration sur cet objectif Coupe de la Ligue depuis quelques jours dans le groupe. Il a fallu du temps pour digérer cette élimination, mais c’est tout à fait logique. A voir les visages des joueurs, je pense que cette élimination européenne (en quarts de finale face à Chelsea) fait partie du passé. J’attends la confirmation sur le terrain dans quelques heures, ici, au Stade de France. »
LA PRESSION SUR PARIS
« On est légèrement habitué ! A chaque match, notre adversaire estime que la pression est sur nous, ce qui paraît normal. Une finale se joue de toute façon avec l'objectif de gagner. Je ne me fais aucun souci nous concernant, et je suis certain que Lyon donnera tout également lors de ce match. Tous les trophées sont importants. Quand vous jouez à Paris, vous êtes obligé de gagner. Cela commence même avant le début de saison, lors du Trophée des champions (2-1 face à Bordeaux) ! C’est la loi des grands clubs, un niveau d’exigence maximal. Mais je peux vous dire qu'il y a une obligation de résultats aussi à Lyon. »
L’ADVERSAIRE LYONNAIS
« Lyon fait partie des meilleures équipes françaises, que ce soit au niveau de l’effectif ou de l’idée de jeu. A l’aller, au Parc des Princes en championnat, on l’avait largement emporté (4-0), mais en étant gêné par cette équipe pendant les quinze premières minutes. Dimanche dernier, ils nous ont posé des problèmes (0-1) mais, avec plus d’efficacité offensive on aurait pu leur faire très mal. Lyon a alors su utiliser nos faiblesses, dans la récupération du ballon surtout, pour nous bousculer. On a été trop moyen dans ce domaine-là, mais j’espère que ce samedi on va retrouver le vrai Paris Saint-Germain, celui du début de saison. »
L’ABSENCE DE ZLATAN IBRAHIMOVIC
« Perdre un joueur aussi important n’est jamais anodin. Il l’est bien entendu de par son efficacité, mais aussi en termes de système de jeu, d’équilibre. On peut certes compenser son absence numériquement, mais la façon de jouer peut être différente à l’arrivée. A ce moment-là, l’efficacité offensive peut s’en ressentir. On n’a pas marqué lors des deux derniers matches, j’espère donc que l’on inversera la tendance. »
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Rémi Garde (Entraîneur de l'Olympique Lyonnais)
LA PRESSION SUR PARIS
«
On a envie de gagner, mais c’est vrai qu’il y a probablement moins de
pression chez nous qu’à Paris. J’aimerais qu’on en ait aussi, cela
voudrait dire qu’on a l’intention de batailler jusqu’au bout. Les forces
en présence sont a priori déséquilibrées. Je pense que peu de joueurs
de mon équipe débuteraient samedi s’ils jouaient au Paris Saint-Germain.
»
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