Le néo-parisien Yohan Cabaye participait à un Hangout en partenariat avec le PMU ce mardi, dans les coursives du Parc des Princes. L’occasion pour l’international tricolore de dialoguer avec ses supporters par écrans interposés.


Son intégration à Paris :

« C’est toujours compliqué de changer de club, surtout pendant le mercato hivernal. C’est une période délicate, même si dans mon cas c’est un peu particulier car je reviens dans mon pays. À mon arrivée, l’équipe avait déjà six mois de vécu sans moi. C’était donc à moi de faire les efforts pour me fondre dans ce collectif et montrer que j’étais capable d’évoluer dans cette équipe. Ces moments sont désormais derrière moi car j’ai pu jouer quelques matches […] Je n’ai jamais lié mon transfert à la Coupe du Monde. Quand le Paris Saint-Germain m’a contacté, je n’ai pas hésité une seconde car c’était une belle opportunité pour moi de rejoindre un club de cette envergure. »


Le quart de finale de Champions League face à Chelsea :

« Ce seront deux gros matches face à une grande équipe. J’espérais tomber sur une formation anglaise, ça tombe bien que ce soit Chelsea. Je pense que ce match va surtout se jouer au milieu de terrain, car les Blues sont conscients de nos qualités dans ce secteur de jeu. Il faudra également bien exploiter les opportunités qui nous seront offertes sur coups de pieds arrêtés. Il faudra bien évidemment respecter cette équipe mais ne pas avoir peur et bien négocier le match aller, pour être en bonne position au moment de se déplacer à Stamford Bridge. Ce sera également l’occasion pour moi de retrouver mes amis Demba Ba et Eden Hazard. »


L’Equipe de France : 

« Je pense que nos deux derniers matches ont fait remonter notre côte auprès du public. On était dos au mur avant le match retour des barrages face à l’Ukraine (0-2/3-0), mais on a réussi à faire quelque chose de beau lors de ce match au Stade de France. On a senti une vraie famille sur le terrain. Et puis on a gardé cette dynamique lors du match amical face aux Pays-Bas (2-0). On sent que quelque chose s’est créé avec le public et c’est bien d’avoir ce sentiment avant d’aborder la Coupe du Monde. Il ne faut malgré tout pas s’enflammer et garder ce même état d’esprit. »