Sans trembler, Paris a confirmé son récital du match aller en Allemagne
pour dominer le Bayer Leverkusen dans cette manche retour (2-1). Les
Parisiens rejoignent donc le top 8 européen pour la deuxième saison
d’affilée. L’aventure continue !
6 petites minutes.
C’est précisément le laps de temps au cours duquel on aura vu les
patrons de Ligue 1 bousculés par le Bayer dans cette double
confrontation. Sur l’ouverture du score précoce signée Sam d’une tête
piquée (0-1, 6e), on se demande alors à quelle risposte on va assister. Elle tient finalement en un sept lettres : E-X-P-R-E-S-S !
Lancé en profondeur, Ibra fonce d’abord vers le but côté droit mais
sa frappe croisée à ras de terre bute sur la jambe droite de Leno (12e)
! Premier indice de la réplique parisienne. Finalement, la réponse
définitive est brésilienne, avec Marquinhos à la réception d’un corner
de Cabaye pour l’égalisation, là aussi de la tête (1-1, 13e) !
Revigorés après une entame de match timide, les Champions de France
retrouvent le visage affiché à la BayArena. A savoir séduisant souvent,
voire irrésistible parfois !
Comme sur cette frappe en rupture d’un Zlatan très inspiré, qui vient finalement mourir sur la transversale (19e) !
Paris domine mais s’expose également en contre, et sur une offensive
allemande, Derdiyok est déséquilibré au point de penalty par Jallet.
Verdict ? Penalty, et place alors au show Sirigu.
Le portier parisien anticipe bien et détourne la tentative sur sa gauche de Rolfes, le capitaine du Bayer (28e) !
Hermétique derrière, le PARIS Saint-Germain se montre aussi et
surtout diabolique sur le plan offensif. Par exemple sur cette
combinaison entre Ibra et Cavani, avec à l’arrivée l’Uruguayen qui ne
peut doubler le score malgré un enchainement de classe mondiale (39e) !
Après la pause, c’est en fait un autre Sud-Américain qui va débloquer
la situation. Tout se joue sur une accélération éclair de Digne dans
son couloir gauche, qui sert Lavezzi en retrait dans la surface. D'un
plat du pied parfait, "Pocho" trompe en force Leno ! Et de 2 pour Paris,
qui vire en tête (2-1, 53e) !
Ajoutez à cela un Sirigu des grands soirs, décisif à trois reprises devant Donati (55e), Castro (59e) puis Derdiyok (66e), et vous obtenez la recette d’une qualification sereine, bien évidemment favorisée par le net avantage obtenu à l’aller.
Dans les 20 dernières minutes de cette affiche franco-allemande,
c’est un Paris en mode contrôle, et en supériorité numérique après
l’expulsion de Can (69e), qui se dirige donc logiquement vers la qualif pour le grand 8 européen.
Comme l’an passé à la même période, le club de la capitale a donc
pris rendez-vous pour les quarts. Avec un élément non négligeable à
prendre en compte : l’expérience en plus. On peut donc continuer à
rêver…
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