Pour leur dernier jour de stage en Autriche, les Parisiens affrontent ce soir le Rapid Vienne, une vieille connaissance. Flashback 17 ans en arrière, un certain 8 mai 1996, jour de finale de Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe. Historique !
Une
confrontation à la saveur particulière. Ce vendredi, à 18h30, le Paris
Saint-Germain et le Rapid Vienne se rencontrent en match amical. Une
rencontre qui met un terme au stage autrichien. Un match aux allures de
revanche pour le Rapid, défait 1-0 en finale de la C2 par les Parisiens.
Bruxelles, Stade du Heysel. Ambiance
électrique. La tension est palpable sur le terrain. Les Parisiens ont
l’occasion, ce soir-là, d’ajouter un premier trophée européen à leur
palmarès. Après avoir sorti successivement les Italiens de Parme et les
Espagnols de La Corogne, le club de la capitale est le favori logique de
cette finale. Avec trois échecs consécutifs en demi-finales les années
précédentes et des exploits, face notamment au Real ou au Barça, c’est
l’heure de la consécration.
Monsieur Pairetto, l’arbitre de la
rencontre, siffle le coup d’envoi. Luis Fernandez, coach parisien, a
aligné son équipe type. Loko et Djorkaeff sont aux avant-postes. Sur les
37 500 spectateurs qui assistent à cette finale, 15 000 supporters
Rouge et Bleu se font entendre dans les tribunes belges. La première
occasion est pour Paris. Tentative de N’Gotty, sans danger pour le
gardien adverse. Le rencontre est équilibrée. 12e minute : Raï,
sévèrement taclé, doit laisser sa place. Coup dur pour le Paris
Saint-Germain, qui perd alors son maître à jouer.
Ce fait de jeu va pourtant sonner le
réveil des hommes de Bernard Lama, capitaine de l’équipe, et c’est
N’Gotty qui s’occupe de la réponse. De 30 mètres, il frappe un coup
franc obtenu par Djorkaeff. Le ballon, légèrement dévié par un défenseur
adverse, finit sa course au fond des filets autrichiens. 1-0 pour les
Parisiens. Et le score ne bouge pas à la mi-temps. Toujours 1-0 malgré
cette première alerte du Rapid Vienne à la 44e minute. Paris domine, il
reste 45 minutes à jouer.
C’est parti pour la deuxième période. Et
ça démarre fort côté français. Djorkaeff, très en vue depuis le début
de la rencontre, rate le cadre. D’un cheveu même puisque le ballon
heurte le poteau (58e). Un manque de réalisme dangereux, car les
Parisiens ne parviennent pas à se mettre à l’abri et restent donc à
portée des Autrichiens.
Paris résiste malgré les assauts
adverses, et joue en contre-attaques. Il ne reste plus que 3 minutes
dans le temps réglementaire et Guérin manque le but du K.O., seul face
au gardien de but. Un raté qui ne portera pas préjudice au club de la
capitale. L’arbitre libère Paris, vainqueur de sa première coupe
européenne. Lama soulève le trophée sous le regard ému de Luis
Fernandez, qui devient alors le premier entraîneur français à remporter
une Coupe d’Europe. Le lendemain, direction les Champs-Elysées où 50 000
supporters attendent les héros, avant de faire la fête sur la pelouse
du Parc des Princes. Paris est Magique !
Ce vendredi, ce n’est pas une finale.
Mais une chose est sûre, la rencontre aura quelque chose de plus qu'un
match amical. L’histoire est là. Les Parisiens ont l’occasion de
terminer ce séjour en Autriche en beauté. A eux de jouer, 17 ans après
ce moment à jamais gravé.

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