Blaise Matuidi, le milieu de terrain international français du Paris Saint-Germain se confie dans un entretien dans Le Parisien.
43 Comme le nombre de matchs disputées depuis août par Matuidi : 25 matchs de Ligue1 (23 comme titulaire), 2 de Coupe de la Ligue, 3 de Coupe de France, 7 de Ligue des champions, et 6 avec les Bleus (4 comme titulaire). Soit, en moyenne, 6 matchs par mois.
Après avoir éliminé l’OM en Coupe de France, le PSG s’est-il ouvert la voie d’un doublé?
Oui. Nous avons les moyens d’y parvenir. En Coupe de France, si on passe les quarts de finale, ce sera ouvert. En championnat, là encore on a les cartes en main et si on fait un sans-faute, on sera champions.
Pensiez-vous que Lyon pouvait vous tenir tête aussi longtemps?
Honnêtement, j’ai commencé à y croire à la trêve, quand j’ai vu qu’ils étaient toujours à égalité avec nous après notre super mois de décembre. Ils ont un effectif plus conséquent que celui de l’OM, donc il est normal qu’ils soient à cette place.
Comment devez-vous aborder le 8e de finale retour de Ligue des champions face à Valence mercredi prochain?
Nous sommes à domicile, donc on va faire le maximum pour l’emporter. On sait qu’on va se retrouver face à une équipe de Valence qui va tout donner et, par conséquent, laisser des espaces. Et en contre, nous sommes redoutables.
Avez-vous raté le coche à Valence, où vous auriez pu largement l’emporter?
On ne va pas cracher sur notre victoire (2-1). Et nous sommes très satisfaits de les recevoir avec les cartes en main.
Vous considérez-vous comme un cadre du PSG aujourd’hui?
Non pas forcément. Cadre, ça serait beaucoup dire… J’essaie de donner le maximum. Je ne suis pas un aboyeur, je n’ai pas l’expérience pour ça. Mais je pense quand même apporter quelque chose en équipe de France comme au PSG.
On dit que la maturité des footballeurs intervient à 27 ans. Mais chez vous, on a le sentiment que c’est déjà là?
C’est peut-être parce que j’ai débuté très tôt en L 1 (NDLR : à 18 ans à Troyes). J’ai aussi des rencontres internationales à mon actif. J’engrange de l’expérience. Mais je ne pense pas avoir atteint ma maturité. On peut toujours aller plus haut. Il y a beaucoup d’exemples dont un (NDLR : Beckham) que vous avez pu voir mercredi et qui a 37 ans.
Vous aimeriez jouer aussi longtemps?
Bien sûr. C’est une source d’inspiration. Quand on voit le travail qu’il a pu faire face à l’OM, ça démontre qu’à 37 ans on peut encore être là.
Quand on s’appelle Matuidi et qu’on se retrouve à côté de Beckham, qu’est-ce qu’on se dit?
Avec le recul, c’est dingue. C’est un honneur dont je veux profiter.
Pour beaucoup d’internationaux, le plan de carrière passe par l’étranger. Est-ce votre cas?
Aujourd’hui, je suis à Paris, après, je ne sais pas ce que le PSG voudra faire avec moi. Je suis dans ce qui va peut-être se faire de mieux en Europe. Pourquoi ne pas continuer à faire partie du projet?
Etes-vous certain d’être au PSG la saison prochaine?
Il me restera un an de contrat à la fin de la saison. Je prends du plaisir à jouer à Paris. J’ai ma famille et mes amis ici, et puis le PSG est devenu un grand club. Tout se passe bien et quand la question devra se poser, on se la posera. De toute façon, ce n’est pas moi le décideur.
Mais le PSG peut-il envisager l’avenir sans vous?
Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question. Pour l’instant, j’espère qu’on obtiendra les titres qu’on souhaite. Je suis heureux ici.

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