Antoine Kombouaré, l'ancien coach du Paris Saint-Germain s'est confié dans entretien accordé au site “Les Nouvelles calédoniennes”. Il suit l’actualité du club de la capitale de près et prépare son retour en France après trois mois de vacances en famille.
Vous êtes de retour pour quelques semaines sur votre terre natale. Quel sentiment éprouve-t-on en retrouvant un pays que l’on a revu qu'à trois reprises en trente ans ?
"Je suis heureux comme tout ! J’y ai retrouvé ma famille, mes amis. Je peux m’y reposer, me ressourcer, reprendre des forces également. C’était un passage obligé pour moi, mais aussi pour tous mes proches que je tenais à rassurer. Après mon départ du Paris Saint-Germain, j’ai en effet reçu beaucoup de messages de soutien, notamment de la part de gens qui étaient inquiets pour moi. Je tenais donc à leur dire que je vais très bien, que tout se passe bien pour moi, que ce que j’ai vécu dernièrement à Paris faisait simplement partie des aléas de mon métier. Mais mon séjour se termine la semaine prochaine, et je vais désormais repartir au combat."
Vous allez donc regagner la Métropole avec l’ambition de retrouver un club…
"J’y retourne pour faire le point, regarder ce qui se passe, étudier les propositions, et pour la suite… On verra bien. Je ne tiens pas à discuter des éventuelles pistes que je pourrais avoir."
Avez-vous gardé, ici, un œil sur l’actualité du football en Métropole et en Europe ?
"J’avoue avoir bien coupé ! Chose qui fait beaucoup de bien, d’ailleurs… J’ai continué de suivre les résultats sportifs, mais rien de plus. Un vrai vacancier."
Continuez-vous de suivre particulièrement un club au sein duquel vous avez pu évoluer durant votre carrière : Nantes, Paris, Valenciennes, etc. ?
"Oui je les suis tous. Même un club comme Strasbourg, aujourd’hui en CFA 2, d’autant que mon fils a fait ses études là-bas. Le FC Nantes-Atlantique restera toujours mon club. C’est d’ailleurs à Nantes que je réside encore aujourd’hui. C’est mon camp de base."
Êtes-vous sensible à l’actualité du football calédonien ?
"Je n’ai pas pu me rendre au stade depuis mon arrivée en Calédonie, car je ne suis pas resté sur Nouméa. Mais j’espère pouvoir assister à des rencontres cette semaine. Je ne suis pas attaché à une équipe en particulier. C’est le football calédonien qui m’intéresse dans sa globalité. En Métropole, j’aime assister à la rencontre de Coupe de France qui concerne le club calédonien qualifié."
La fédération calédonienne est secouée, depuis plusieurs semaines, par des conflits internes au sein de l’équipe dirigeante…
"Cela ne me regarde pas. Je ne suis là qu’en spectateur. Je ne vis pas ici, donc je m’interdis de porter un quelconque jugement sur ce qui se passe. C’est normal."
Vous étiez hier l’invité du gouvernement pour sa réunion hebdomadaire.
"Ce n’est pas la première fois que je suis sollicité ainsi. Cette réunion était l’occasion pour moi, lors du geste coutumier, de dire combien je reste très attaché à la Calédonie et à son devenir. Malgré l’éloignement, malgré aussi mes longues absences, je suis profondément ancré à ce pays. Je n’oublie pas d’où je viens. Ma réussite, je la dois aux valeurs que l’on m’a inculquées ici, à l’éducation que j’y ai reçue."
Vous aviez annoncé, au terme de votre mission au Paris Saint-Germain, vouloir interrompre votre carrière quelques mois. Vous êtes-vous aujourd’hui fixé une échéance pour votre retour aux affaires ?
"Tout dépendra des propositions qui s’offriront à moi. Un retour pour la saison 2012-2013 ? Je ne sais pas. Je ne suis pas un carriériste, surtout pas. Je ferai en fonction des opportunités. Ce qui compte avant tout, ce sont les projets. Si rien ne me convient, j’attendrai. Et quand j’aurai affaire à des interlocuteurs qui tiendront un discours dans lequel je me retrouverai, alors à ce moment-là, je replongerai. J’ai zéro pression : que du plaisir, que du bonheur."
Qui sera champion de France cette année ?
Le PSG. Sans aucun doute.
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