Mené et bousculé après 45 premières minutes poussives, Paris a su forcer
son talent pour inverser la tendance après la pause et réaliser la
passe de trois en championnat. Le club de la capitale revient
provisoirement à une longueur du leader marseillais, à une semaine du
Classico !
LE MATCH : DE L’OMBRE A L’ECLAIRCIE
C’est la pause au Moustoir. Les Parisiens rentrent visiblement contrariés voire affectés après un premier épisode plutôt terne. Sur le synthétique breton, le club de la capitale a essuyé de nombreuses vagues lorientaises pendant ces 45 premières minutes. Sirigu a maintenu plusieurs fois à flot le navire parisien, avant de finalement céder à 3 petites minutes du repos sur une frappe croisée imparable de Guerreiro, idéalement servi par Ayew (1-0, 42e).
Mal embarquée, l’armada parisienne va revenir des vestiaires avec de toutes autres intentions. Et surtout avec le visage nettement plus conquérant qu’on lui connait.
Lecomte réalise d’abord une double parade de classe mondiale devant Aurier puis Motta (51e). Avant que l’heure de jeu ne sonne définitivement le réveil des doubles Champions de France. D’une superbe louche, Pastore trouve Motta, qui glisse à Cavani dans la zone de vérité. En deux temps, El Matador fait parler sa soif de buts pour inscrire de près sa cinquième réalisation personnelle en Ligue 1 (1-1, 60e) !
Dans la foulée, Laurent Blanc lance le tandem Verratti-Bahebeck dans la partie. Coaching payant puisqu’une ouverture millimétrée de la pépite italienne va permettre au second nommé de se distinguer.
L'attaquant parisien résiste à Wachter, devance Lecomte d'une tête orientée avant de pousser le ballon dans le but vide dans un angle impossible ! Superbe ! (1-2, 70e)
En dix minutes chrono, Paris a su hausser son niveau technique pour faire basculer la rencontre. Suivront 20 ultimes minutes tout en contrôle, pour décrocher un quatrième succès de rang sur cette pelouse. La sixième victoire de la saison sur la planète Ligue 1 vient de se dessiner. Et Paris s’intercale dans la roue de l’OM au classement, à une semaine d’un Classico que toute la France du football attend déjà ! Et dont le Parc sera le plus beau des théâtres…
LE FAIT DU MATCH : LA REACTION EXPRESS DES PARISIENS
A peine 2 minutes. Voilà ce qu’il aura fallu aux hommes de Laurent Blanc pour se remettre dans le sens de la marche après une première période à oublier. Le temps que Pastore n’alerte une première fois Lecomte d’une frappe puissante à mi-hauteur, boxée par le portier breton. On joue alors la 48e minute, et cette occasion annonce un visage revigoré pour le onze de la capitale.
Aisance dans le jeu, combinaisons dans le bon tempo et regain d’agressivité dans les duels découleront de cette prise de conscience collective. Avec des effets immédiats, puisque Cavani puis Bahebeck feront parler leur efficacité coup sur coup.
Au-delà de la réussite, Paris aura surtout fait preuve de caractère dans ce deuxième acte lorientais. Un tempérament qui permet de lancer ce mois de novembre sur une bonne note au niveau comptable.
UN HOMME DANS LE MATCH : BAHEBECK, JOKER GAGNANT
C’est la très bonne pioche de cette première partie de saison. Déjà très en vue lors de la préparation estivale, Jean-Christophe Bahebeck confirme son potentiel au fil des semaines. Après avoir permis au club de la capitale de ramener un point de Toulouse fin septembre (1-1), « JCB » a de nouveau enfilé le costume d’homme providentiel, ce samedi en début de soirée.
Laurent Blanc lui fait confiance, et bien l’international Espoirs lui
rend à merveille ! Auteur de son second but personnel, il a mystifié
Wachter puis Lecomte en une action éclair pour offrir 3 précieux points à
Paris. Le tout sur une merveille de passe de Verratti… comme à
Toulouse. Un bis repetita au dénouement heureux donc !
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