A deux jours du déplacement à Nantes, Laurent Blanc a répondu aux questions des médias ce vendredi midi, depuis
Clairefontaine. Temps forts de cette conférence de presse.
Coach, comment jugez-vous le début de saison de la concurrence en Ligue 1 ?
« La concurrence, on la regarde, et après deux journées des équipes
sont plus préparées ou plus finement préparées, mais on le savait. On a
une frustration en termes de points. On devrait avoir 4 points au
compteur aujourd’hui, sans manquer de respect à Ajaccio. Le championnat
est encore long, on monte en puissance et j’espère que cela va se
matérialiser au niveau comptable. »
Un mot sur l’évolution de la blessure de Blaise Matuidi, sorti en deuxième période contre l’ACA, après un choc impressionnant ?
« Tout
a très bien évolué, plus vite que ce que l’on pouvait penser
d’ailleurs. Il récupère très bien. Il a pu faire un entrainement
quasi-normal, il est dans le groupe. On verra ce samedi dans quel état
il se trouve. S’il est apte à jouer contre Nantes, il aura peut-être
une protection. »
Avant ce match à La Beaujoire, songez-vous à changer de tactique ?
« On réfléchit beaucoup à la tactique. Je ne veux pas être prisonnier
d’un système, on doit donc être capable de changer de systèmes pour
s’adapter aux situations. C’est l’équipe qui compte avant tout, il y a
toujours le souci de trouver l’équilibre. Il ne faut pas uniquement
chercher à faire briller notre duo d’attaquants mais trouver un
équilibre, notamment au milieu et en défense. Je pense à énormément de
choses pour améliorer l’équipe. On veut devenir plus efficace que ce que
l’on est actuellement. Notre préparation n’est pas finie. Et je pense
que si on avait été à 100% contre Ajaccio on aurait gagné. »
Le Paris Saint-Germain a-t-il encore besoin de recruter avant la fin de ce mercato ?
« Pas
spécialement, je vous en ai déjà parlé la semaine dernière. On était
dans une logique de se séparer de certains joueurs pour éventuellement
en prendre d’autres. Si cela se passe et qu’il nous reste du temps,
alors on pourra réfléchir. Aujourd’hui, ce n’est pas d’actualité. »
Le groupe ressent-il d'avantage de pression en ce moment ?
« Il
y a toujours de l’attente avec Paris, qui est un grand club français et
européen. J’espère qu’on concrétisera nos occasions dès dimanche. Tous
les entraineurs ont la pression mais encore plus ici, au Paris
Saint-Germain, c’est logique. »
Dimanche à Nantes, vous retrouverez sur le banc d’en face un
certain Michel Der Zakarian, que vous avez côtoyé du côté de
Montpellier…
« Pour moi, Der Zakarian incarne le FC Nantes,
c’est le Nantais. Entrainer le FC Nantes lui tient particulièrement à
cœur. J’aurais plaisir à le retrouver et échanger avec lui dimanche. Je
ne sais pas quelle équipe va concocter Der Zakarian, mais de notre côté
on va jouer le match pour le gagner en créant du jeu et en étant
efficace. »


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