Arrivé en Autriche ce jeudi, le groupe professionnel du Paris Saint-Germain a pris ses quartiers à Stegersbach. L’occasion pour le défenseur parisien Christophe Jallet d’évoquer la reprise de l’entraînement et ses ambitions pour la saison qui démarre.


Christophe, comment ce début de stage de reprise à Stegersbach se passe-t-il ?


« Très bien, on s’habitue à la chaleur qui nous manquait un peu en France. On s’adapte aux conditions de travail, qui sont excellentes ici. Nous avions eu l’opportunité d’en profiter la saison dernière, raison pour laquelle nous sommes revenus. On est là pour travailler en attendant que les internationaux nous rejoignent pour finir au mieux cette préparation. »

Justement, se préparer sans une partie du groupe n’est-il pas problématique ?


« C’est comme cela tous les ans ! Ce n’est pas compliqué, le but est d’arriver dans les meilleures conditions physiques et mentales début août. Cela nous laisse un certain temps pour se préparer à la reprise de la compétition. L’effectif d’aujourd’hui sera certainement différent de celui qui débutera la saison, mais cela permet malgré tout  à tout le monde de bien travailler et de retrouver la forme. »




A propos, seras-tu toujours au Paris Saint-Germain au début de la saison ?


« Oui. Il me reste deux ans de contrat et il n’y a aucune raison qui fasse que j’aie envie de partir. Je suis très bien à Paris et j’espère y gagner de nombreux trophées dans les années à venir. »

Comment le premier contact avec Laurent Blanc s’est-il passé ?


« Certains l’ont déjà côtoyé en équipe nationale. Le groupe et lui nous découvrons au fur et à mesure, que ce soit dans la façon de travailler et sur un plan humain. Tout se passe au mieux et j’espère que cela va durer… Il n’y a pas de raison ! »



Quelles sont les ambitions du groupe pour cette saison 2013-2014 ?


« On a réalisé quelque chose de très beau la saison passée. Les attentes sont toujours supérieures d’une saison à l’autre. Il faudra donc faire au moins aussi bien. Nous espérons tous faire mieux puisque les coupes nationales nous restent un peu en travers de la gorge, car on est passé bêtement à côté (éliminations en quarts de finale de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue, à chaque fois après la séance des tirs-au-but). Nous aurons d’autres opportunités de briller cette saison, en championnat ou dans les coupes. A nous de montrer que l’on a toujours faim. »