L’entraîneur des gardiens de but du Paris Saint-Germain Nicolas Dehon revient sur son retour au club et le début du stage en Autriche, avant d’évoquer sa méthode de travail.


Nicolas, vous êtes de retour dans le staff du Paris Saint-Germain, tout comme Jean-Louis Gasset…

« Déjà, je suis très heureux d’avoir été choisi. Paris est un grand club, qui a grandi par rapport au moment où je l’ai quitté (il a passé une saison au club, en 2009-2010). Il a pris une autre dimension. Il est important pour moi de travailler dans ce club, car il y a de la matière ! »



Comment le premier contact avec le groupe s’est-il passé ?


« On observe, on essaye de se faire sa place. Je ne connaissais personne dans le staff, car je n’avais jamais eu l’opportunité de travailler avec un de ses membres. Je connaissais davantage de joueurs, comme Christophe Jallet ou Clément Chantôme, que j’étais ravi de revoir. Tout se met en place, on fait connaissance et on échange pour pouvoir débuter la saison du mieux possible. »


En l’absence de Salvatore Sirigu, vous travaillez donc avec Nicolas Douchez et deux jeunes gardiens de but, Mike Maignan et Mory Diaw. L'approche est-elle différente ?


« Effectivement. Les jeunes ont un gros potentiel. Après, vont-ils percer au Paris Saint-Germain ? Pour l’instant, personne ne peut le dire. Ils suivent une progression, s’intègrent dans le groupe professionnel. Ils ont à leurs côtés un gardien de but expérimenté en la personne de Nicolas Douchez. Il peut les conseiller, ce qui est très intéressant. »




Quels seront les grands axes de travail lors de cette préparation d’avant-saison ?


« Tout d’abord, l’aérobie. C’est un travail qui s’effectue avec le groupe, à base de footings notamment. Progressivement, nous allons  nous focaliser sur des efforts propres au poste de gardien de but. Ce sont des efforts courts et toniques. »


Que pensez-vous des conditions de travail ici, à Stegersbach ?


« Je ne connaissais pas ce lieu avant d’y arriver. Il est à l’image du club, d’un haut standing. Il y a tout pour travailler dans de bonnes conditions. Ce lieu offre aussi un dépaysement par rapport à Paris. Il y a des terrains de bonne qualité bref, tout est réuni pour réaliser un bon stage. »


Comment peut-on décrire votre méthode de travail ?


« C’est un accompagnement, je suis une sorte de co-pilote. J’essaye d’amener le gardien de but au plus haut niveau, en me focalisant sur les détails. J’utilise d’ailleurs la vidéo bref, tout ce qui va lui permettre de réaliser de grands matches. A Paris, il y a une certaine pression, plus forte qu’ailleurs. Je joue un rôle d’accompagnateur, mais aussi de confident. »


Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?


« Gagner des titres ! Il m’en manque un en France, la Ligue 1 (il a été champion de France de Ligue 2 en 2008 avec Le Havre, a gagné la Coupe de France en 2010 avec le Paris Saint-Germain, la Coupe de la Ligue en 2011 et 2012 et le Trophée des Champions en 2010 avec Marseille). J’espère le remporter !»