Dès 19h30 et l’arrivée des hommes de Carlo Ancelotti, on sentait qu’il planait une atmosphère particulière autour de ce Paris-VA. Un mélange de fête et de communion, avec dans tous les esprits un troisième titre historique à aller décrocher « at home ».


Peut-être un peu crispés par l’enjeu, et très certainement par l’attente suscitée –énorme – les hommes de Carlo Ancelotti sont très vite bousculés par le onze de Daniel Sanchez. La première alerte est signée Rose, dont la tête détournée du bout du crâne vient flirter avec le petit filet droit de Douchez (2e) !

La réplique ?  De classe mondiale, sur une combinaison entre Thiago Silva et Ibrahimovic. Après avoir effacé Penneteau, le Suédois, idéalement servi par son capitaine, tente une incroyable talonnade aérienne, qui ne profite finalement pas à Lavezzi, en embuscade (17e). Tout simplement génial, mais pas décisif cette fois-ci.
 

Spectaculaire donc, cette entame va pourtant très vite devenir stressante pour le peuple Rouge et Bleu. Sur un contre mené à 100 à l'heure, Aboubakar bute une première fois sur Douchez. Danic a suivi et place un intérieur du pied imparable pour le portier parisien (0-1, 18e) ! Stupeur Porte d’Auetul, où le maître à jouer du VAFC vient de glacer l’ambiance. Pas le temps de cogiter,  le Paris Saint-Germain réagit en leader à cette première péripétie de la soirée. En avant toute, et c’est du coup parti pour l’assaut de la cage nordiste.


Maxwell d’une frappe lumineuse (20e), Lavezzi en face-à-face avec Penneteau (21e) ou encore Ibra sur coup-franc (30e) sont tout près de faire chavirer leParc.Avant… le deuxième fait marquant d’une soirée décidément atypique.

On se dirige alors tout droit vers le repos et Thiago Silva, pour contestation auprès de Monsieur Castro, est expulsé à la surprise générale (43e) !

Gros coup dur pour le capitaine, qui laisse donc ses hommes en infériorité numérique pour les 45 dernières minutes. Et sera automatiquement suspendu dans une semaine pour le choc en terre lyonnaise.

Un acteur majeur de moins sur le terrain donc après le repos, mais toujours le même leitmotiv dans cette partie : recoller au score. Ultra dominateur et au visage résolument offensif, Paris s’expose du coup à des contres valenciennois, et il faut un Douchez  inspiré dans la cage pour détourner cette frappe millimétrée de l’inévitable Danic (67e).

On entre alors dans le moneytime et la cadence devient infernale. D'un geste éclair, Ibra se débarrasse d’abord de deux adversaires, s’infiltre dans les 18 mètres valenciennois et enchaine par une frappe puissante dans un angle impossible qui rase le poteau droit de Penneteau (72e) !


Le même Penneteau qui d’une manchette détourne en corner une tentative excentrée de Pastore (75e), avant de voir Melikson le suppléer sur sa ligne sur une tête d’Alex (75e) !

Bis repetita 7 minutes plus tard, avec cette fois une toute autre issue… Sur un énième corner frappé par Lavezzi, Alex, encore place une tête rageuse au point de penalty qui vient transpercer la cage de Penneteau (1-1, 82e) !

Trois parades de Douchez suivront avant donc le verdict de cette soirée : score de parité à l’arrivée (1-1). Il faudra désormais attendre pourunéventuel couronnement mais l’enseignement dominical est clair : avec 7 points d’avance à 3 journées de la fin sur son poursuivant marseillais, le club de la capitale est toujours en ballottement très favorable pour être sacré.

Le déplacement à Lyon, dimanche prochain à 21h, s’annonce déjà épique…