Nenê 31 ans, le milieu offensif brésilien s'est exprimé dans un entretien exclusif dans « Luis Attaque » sur la radio RMC l'émission de Luis Fernandez. Nenê hésite encore dans le choix de sa destination, un retour au brésil n'est pas à exclure pour se rapprocher de sa famille ou encore un grand club en Europe le choix sportif et financier est important pour le joueur. En effet, Nenê aimerait avoir une chance de retrouver la Seleçao pour la Coupe du Monde 2014.
Nenê, avez-vous pris votre décision sur votre avenir ?
Je ne sais pas. Dans quelques jours, je pense que j’aurai défini ma situation. Je dois bien réfléchir à ce que je veux, à ce que je dois faire et à ce qui est mieux pour ma famille. Je regarde tous les paramètres pour bien prendre ma situation.
N’êtes-vous pas fatigué de la situation ?
Bien sûr que c’est une situation compliquée. Je ne voudrais pas la vivre, mais c’est comme ça. C’est le foot. Il se passe parfois des choses qu’on ne voudrait pas. Ça me fait mal pour les supporters. Je reçois plein de messages de leur part sur les réseaux sociaux. C’est une situation difficile, mais je dois faire ma vie. Je ne suis pas heureux si je ne joue pas.
La décision de partir est-elle prise ?
Oui. J’ai envie de retourner au Brésil. Mes enfants sont là-bas. C’est bien aussi de me montrer pour la sélection. J’aurais plus de chances. Mais je dois penser à tout cela et à mon avenir.
J’hésite encore entre le choix financier et le choix sportif.
C’est-à-dire, vous hésitez entre Santos, le Qatar ?
Au Brésil, il y a Santos et quelques autres équipes. Il y a aussi les Emirats, la Chine ou d’autres équipes en Europe.
Votre priorité est-elle le Brésil ?
Ce n’est pas la priorité des priorités. Il y a aussi des grandes équipes en Europe.
Comme l’AC Milan ?
(Rire). Je ne veux pas parler de noms. Vous en savez plus que moi (rire de nouveau). De bonnes équipes m’appellent. La première décision à prendre, c’est sportif. Dans ce cas, c’est l’Europe ou le Brésil. Sinon, ce sont les Emirats.
« Je pense avoir fait mon travail ici »
Et concernant l’information parue dans la presse, reprenant des propos de votre agent et disant que vous aviez signé à Santos…
Cette information n’est pas vraie. Ce n’est pas mon agent mais un ami d’enfance avec qui je travaille. Je ne sais pas si c’est un problème de traduction. C’est vrai que ça m’intéresse, mais je me laisse encore quelques jours pour décider. Quant au Qatar, je voulais ajouter autre chose : il ne s’agit pas du club d’El Harabi.
Le PSG vous laissera-t-il partir en Europe ?
Pour le Brésil ou les Emirats, ça serait facile. En Europe, je pense qu’ils vont vouloir négocier, mais je ne sais pas si ça serait difficile ou pas. Je pense que j’ai des arguments pour me laisser partir tranquillement.
Pourriez-vous rebondir en France ?
Je ne pense pas. Je pense avoir fait mon travail ici. C’est en ce moment le plus grand en France. J’aime beaucoup Paris et ses supporters. C’est aussi un respect pour eux de ne pas jouer dans un autre club en France.
En voulez-vous aux dirigeants du PSG ?
Je n’en veux à personne. C’est comme ça. Des gens sont arrivés au club avec leur opinion. Je respecte les choix même si je ne les partage pas. C’est dommage d’aider ce club et de ne pas avoir trop l’occasion de montrer que j’ai encore le niveau. Mais c’est comme ça. Ça me dégoûte de ne pas pouvoir faire mon travail comme je le faisais avant.
« Leo avait des opinions différentes »
Comment ont évolué vos relations avec Carlo Ancelotti et Leonardo ?
Avec Carlo, la relation est normale. Je le respecte beaucoup. Quant à Leo, il avait des opinions différentes.
Vous a-t-il manqué de respect ?
Je ne pense pas. Ce n’est pas le mot. Je ne peux pas dire ce que pense la nouvelle direction. Par rapport à la considération, c’est vrai que j’aurais pu avoir plus. C’est juste que j’ai un caractère. Pas un mauvais caractère. Si je suis là, c’est grâce à ça aussi. C’est juste que j’ai tout le temps envie de gagner. Le club avait d’autres projets. J’ai 31 ans et si je suis vieux, c’est comme ça.
Que pensiez-vous en voyant l’équipe en difficulté en novembre sans pouvoir l’aider ?
C’est compliqué. Je ne peux pas dire si un joueur est moins bon ou pas. J’avais simplement envie de jouer. Je m’entraînais pour aider l’équipe. Quand on avait besoin, je pensais que je pouvais aider.
Et quand on voyait Pastore en dilettante ?
C’est à Carlo de répondre à cette question. Je n’ai rien à dire. Ma relation avec Leonardo et Carlo était professionnelle. J’attendais simplement le moment pour montrer ce que je pouvais faire pour aider l’équipe. Si on ne tolère pas mon caractère et que ce n’est pour ça que je ne joue pas, je ne comprends pas, mais je dois l’accepter.
Dans votre tête, la décision de votre club est-elle prise ?
Non (rire). J’hésite encore.
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