lundi 17 septembre 2012

Ibrahimovic : « Zlatan Ibrahimovic fait et dit ce qu'il veut »


Zlatan Ibrahimovic, l'attaquant du Paris Saint-Germain international suèdois dans un long entretien accordé à L'Equipe.


« Zlatan Ibrahimovic fait et dit ce qu'il veut  »

 « Les gens parlent de ce qu'ils veulent. Ils me jugent sans même me connaître. Mais ça fait partie du folklore, j'aime ça. Plus ils écrivent de conneries, mieux c'est. Parce que ça me donne plus d'énergie et plus d'adrénaline pour faire encore mieux sur le terrain. Je ne cherche pas à être parfait. Je n'aime pas, d'ailleurs, l'idée de perfection. Pour moi, personne n'est parfait. Celui qui se dit parfait, c'est la plus grosse merde...”. Sur le terrain comme en dehors, Zlatan Ibrahimovic fait et dit ce qu'il veut »

Les gens veulent que le Paris Saint-Germain échoue

«  Les gens ne veulent pas voir Paris tout rafler, ils veulent qu'il échoue. [...] Mais pour moi, cette atmosphère est très positive. Elle stimule encore plus. Les gens doivent bien se rendre compte que le PSG est en train de donner une dimension internationale à la L1. Si ce n'est pas ce club, qui va y parvenir ? Montpellier ? Grâce à Paris, le Championnat de France devient une compétition importante »


La Ligue 1

« La Ligue 1 ? Elle est difficile. Elle n’est pas moins forte que les autres Championnats. Physiquement, ici, tout le monde est puissant et balèze comme moi. Je n’y étais pas habitué ! (Il sourit.) C’est un paramètre auquel je dois m’adapter. Et puis, je constate que tout le monde est très motivé pour battre Paris. Dans les yeux des gens, je ne dis pas des footballeurs, mais des gens autour, je sens comme un désir très fort de faire tomber ce Paris-là, qui suscite tant de commentaires. Les gens ne veulent pas voir Paris tout rafler, ils veulent qu’il échoue. En Angleterre, Chelsea a suscité ces sentiments quand Roman Abramovitch est arrivé (en 2003). Mais pour moi, cette atmosphère est très positive. Elle stimule encore plus. Les gens doivent bien se rendre compte que le PSG est en train de donner une dimension internationale à la L1. Si ce n’est pas ce club, qui va y parvenir ? Montpellier ? Grâce à Paris, le Championnat de France devient une compétition importante, a expliqué l’international suédois dans L’Equipe, lui qui n’arrive pas à donner le nom du plus grand rival du PSG cette saison en championnat. Je ne sais pas. Jusqu’ici, le Championnat est très serré. Mais il n’y a eu que cinq journées. Après six mois, on y verra plus clair. Les équipes qui lutteront pour le titre seront celles qui auront les effectifs les plus costauds. Dix bons joueurs, ça ne suffit pas pour aller loin. Il en faut vingt-deux. Là, vous avez du matériel. »


Je suis venu à Paris pour le défi proposé

« Pour avoir de la qualité, il faut mettre le prix, non ? La qualité n’est pas gratuite. Et puis, pourquoi toutes ces critiques ? Après tout, cet argent va générer plus d’impôts pour la France. Donc les politiques devraient plutôt être contents, non ? C’est très étrange, tout ça […]  Vous savez, l’argent, j’en avais déjà beaucoup gagné avant de venir ici. Je suis venu à Paris pour le défi proposé. Après, c’est vrai, il y a un marché. Vous, en tant que journaliste, vous ne quitterez pas L’Équipe pour aller gagner 500 € de moins dans un autre journal. C’est pareil dans le football. Quand vous partez, c’est pour gagner au moins autant. Thiago Silva, il gagne ici ce qu’il aurait gagné à Milan. C’est donc que c’est le challenge sportif qui l’a attiré. Pour moi, c’est pareil. Je ne cours pas après l’argent. Même si j’arrêtais ma carrière aujourd’hui, je pourrais très bien vivre jusqu’à la fin de mes jours »

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