Mamadou Sakho 22 ans, le capitaine du Paris Saint-Germain Parisien de cœur, de sang et de chair.
Son remplaçant, Antoine Kombouaré a ensuite décidé de donner le brassard à celui qui était surnommé « Captain Maké ». Le départ à la retraite de ce dernier à poussé le kanak à se tourner vers celui qui fait figure de symbole et fierté du PSG : Sakho.
Kombouaré licencié, c'est Carlo Ancelotti qui prend la relève. Le technicien italien a choisi de laisser cette responsabilité à celui qui est «viscéralement attaché» à un club qu'il a rejoint à l'âge de 12 ans. Depuis, « the Roc » ne lâche plus son brassard. Une fierté, sans conteste, partagée par les supporters parisiens.
Combattant dans l'âme et amoureux du club de la capitale, Sakho tire sa force dans son histoire. C'est en homme meurtri dans son enfance que le capitaine parisien avance, sans relâche dans la vie, donnant corps et âme à un club qui lui rend bien. A la mort de son père, quand il avait seulement 13 ans, «le football est devenu une obligation. Il y a eu la nécessité d'en faire mon métier. Je devais devenir professionnel.
J'ai six frères et sœurs, cinquième enfant de la famille. Je ne voulais pas rater la chance de vivre de ma passion et de pouvoir aider ma famille».
Si aujourd'hui, il rayonne dans son club de cœur, tout ne fut pas si facile :
"Je ne supportais pas qu'on me dise quelque chose. Les six premiers mois ont été terribles. Le week-end, je rentrais en pleurant». C'est un éducateur, Christian Mas, qui est à l'origine de sa métamorphose. «Il m'a nommé capitaine. Je suis passé du rôle de rebelle à celui de responsable. J'ai intégré la leçon très vite."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire