Pedro Miguel Pauleta, le meilleur buteur de l'histoire du Paris Saint-Germain revient sur son parcours dans le club de la capitale. Il veut voir aussi son club de coeur finir champion de France à la fin de la saison pour L'aigle des Açores lui qui faisait vibrer le Parc des Princes.
"Les temps changent, moi j’ai joué au PSG à une époque où ça allait un peu moins bien mais j’ai été très heureux là-bas, j’ai gagné des titres et j’ai passé des très grands moments avec les supporters que je remercie encore. Aujourd'hui ça va mieux, et je suis le premier à vouloir que Paris soit champion ! Ca serait décevant si ça n’arrivait pas. Paris traverse en ce moment une très bonne période, ça fait plaisir à voir. Ils ont une très bonne équipe avec un très bon entraîneur, je pense qu’ils ont les moyens de finir champions cette saison, ça serait mérité."
Le Parc des Princes et son ambiance :
"C’est dommage […] C’est dommage parce que les gens dans les virages et derrière les buts étaient les seuls à nous soutenir quoi qu’il arrive. Quand on jouait à huis clos, on sentait bien la différence. Si le Parc est un grand stade c’est avant tout grâce à l’ambiance qu’il y a à l’intérieur et je pense que c’est dommage qu’ils ne soient plus présents à cause d’une minorité qui foutait le bordel et ne venait pas au stade pour regarder les matchs. Mais malheureusement il faut privilégier la sécurité. Il faut que tout le monde puisse venir au Parc, hommes, femmes et enfants. Et puis bon, nous à l’époque on avait peut-être plus besoin des supporters des virages que le PSG de 2012 vu l’état dans lequel on était."
L’éviction de Antoine Kombouaré :
"Antoine faisait du très bon travail depuis son arrivée, il était premier avant de partir. C’était sévère pour lui, je pense que le club aurait dû attendre encore un peu. Mais bon c’est comme ça, avec l’arrivée de nouveaux patrons et dirigeants, il y a forcément des nouvelles ambitions et de nouveaux besoins, des nouvelles attentes. Ils veulent que le PSG ait une nouvelle image, que le club soit plus attirant. C’est aussi ça le football."
L'arrivée du Qatar dans le club de la capitale :
"Il y a des bons et des mauvais côtés. Dans la mesure où, si l'argent apporte des résultats et permet de redonner au PSG son statut de club fort, avec des très bons joueurs et une grande équipe qui gagne des titres, ça peut-être bon. Mais cela peut mettre en péril la formation qui était en train de redevenir un point fort du club. C'est le danger quand un club est dirigé par des personnes qui sont très riches. Elles pensent qu'il ne suffit que d'acheter des joueurs pour tout gagner. Mais, il ne faut pas oublier que rien ne vaut un centre de formation fort, avec des jeunes prometteurs. En plus, des jeunes, il y en a plein à Paris, c'est grand Paris."
Son plus beau souvenir est un match face à l’OL :
"C’était en 2004, l’année où on se qualifie pour la ligue des champions. Le match avait lieu au Parc, c’était la 37è journée. A l’époque c’était le grand OL qui dominait le championnat en France. D’ailleurs ils se sont sacrés champion au terme de ce match mais on avait gagné sur un but que j’avais marqué en début de match. C’était une belle victoire dans la douleur."
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