Un an tout juste après Libreville, Paris lance sa saison par un titre, à Pékin cette fois ! Un trophée et un grand protagoniste déjà : Ibra, auteur d'un doublé. Le club de la capitale boucle en beauté sa tournée asiatique. Récit d’une soirée pékinoise accomplie.



35 degrés, 70% de taux d’humidité : pas de doute, oui, cette 19e édition du Trophée des Champions se jouait bien à plus de 8000 kilomètres de la France ! Paris-Guingamp, une affiche 100% hexagonale avec un favori qui, de bout en bout, aura assumé son statut.



Dans un Workers Stadium revisité façon Ligue 1, l’attraction numéro 1 est parisienne, et porte le numéro 10 ! Ibra, c’est bien évidemment de lui dont on parle, aura pu pendant une semaine mesurer sa cote de popularité à l’autre bout de la planète, en dehors mais surtout…sur le terrain.

C’est lui qui s’offre la toute première opportunité de cette partie, sur coup-franc, mais sans toutefois trop inquiéter Samassa, le portier breton (7e).




Comme une piqure de rappel en fait, avant de matérialiser son efficacité chirurgicale. A la suite d'un très beau mouvement collectif, Ibra est trouvé plein axe, aux 20 mètres. La star suédoise temporise, feinte entre deux défenseurs, avant de tromper cette fois Samassa sur sa droite d'une superbe frappe enveloppée (1-0, 9e) !



Standing ovation dans la foulée pour Paris et sa tête d’affiche, le temps de s’asseoir et d’assister à la deuxième vague Rouge et Bleu. Zlatan, encore lui, décale Ongenda côté droit qui sert instantanément Bahebeck dans la surface. Bousculé dans les 6 mètres, le jeune attaquant francilien s’écroule : Penalty (19e) ! Le verdict est sans appel : Ibra, l’artificier maison, ne tremble pas et bat Samassa à ras de son poteau droit (2-0, 20e) !



Pour son tout premier match officiel version 2014-2015, le club de la capitale démarre à 100 à l’heure, et ce à toutes les lignes. Décryptage : A la 28e minute, Beauvue vient percuter Marquinhos à l'entrée des 18 mètres et M. Turpin désigne le point de penalty pour l’EAG. Et encore une fois c’est un Parisien qui sort vainqueur du face-à-face, avec Sirigu qui capte en deux temps la tentative au sol de Yatabaré (32e) !



Dans l’entrejeu aussi, les Champions de France affichent leur mainmise, le trident Verratti-Motta-Pastore tournant à plein régime. Une complémentarité technique qui se traduit par près de 70% de possession de balle lors de 45 premières minutes maitrisées de A à Z.




Au retour des vestiaires, on perçoit sensiblement moins d’intensité, les 22 organismes étant mis à rude épreuve en cette période de présaison. Yatabaré d’une frappe soudaine (59e) répond à Ongenda (52e), lequel va céder sa place à Cavani, pour sa toute première apparition de la saison (62e).



El Matador en vue cinq petites minutes plus tard, sur un enchaînement qui file finalement hors-cadre (67e).
Quasiment une demi-heure de jeu suivra sans trop de péripéties, avant un dernier coup d’éclat d’Ibrahimovic, tout près de lober Samassa dans le temps additionnel (90e+4).



Grâce notamment à son buteur providentiel, mais aussi et surtout à un contenu déjà très cohérent, le Paris Saint-Germain s’adjuge donc le 4e Trophée de Champions de son histoire. Et remplit déjà l’armoire à trophées à J-6 de la reprise du championnat.




Ce sera vendredi prochain, à Reims, pour le baptême du feu et avec le costume de champion. En attendant, il reste encore quelques heures de voyage au groupe pour rallier Paris, après une semaine asiatique en tout point réussie. D’un continent à l’autre, ce Paris-là continue de grandir. Et de faire rêver…