Emmené par un Edinson Cavani de gala, auteur d’un doublé face à l’Olympique Lyonnais, Paris s’offre un nouveau titre en soulevant la quatrième Coupe de la Ligue de son histoire ! Le Stade de France a vibré en Rouge et Bleu ce samedi soir…



« We are the Champions » ! Cet hymne que les Thiago Silva, Matuidi et autre Thiago Motta connaissent par cœur a résonné à 23h07 à Saint-Denis, avec les Parisiens aux anges dans la tribune d’honneur ! Contrat rempli, mission accomplie ou objectif conquis, appelez-le comme vous voudrez, mais on retiendra que cette soirée dionysienne entrera de toute façon dans la mémoire collective parisienne !


Un succès qui s’est en fait dessiné en première période, vite, très vite même, avec une entame canon des leaders du championnat. Retour sur les faits. Sur la toute première offensive côté gauche, Maxwell combine à merveille avec Lavezzi, qui le lance dans la surface d'une talonnade. Le Brésilien pique un ballon au-dessus de Lopes, Cavani a suivi et délivre le camp parisien (1-0, 4e) !



Par deux fois dans la foulée, les Gones réagissent par Gomis, l’homme aux 100 buts en Ligue 1. D’abord sur cette frappe en déséquilibre dans le petit filet gauche (6e) puis sur cette tête smashée sur corner, captée en deux temps par Douchez (10e).


Et puis, après cette double frayeur, place à la suite du show Cavani. Sur une remise aérienne de Pocho Lavezzi, El Matador reprend de volée, du gauche, et envoie un tir supersonique ! Lopes réalise une parade sublime, et détourne (14e) ! Quel enchainement !


L’Uruguayen que l’on retrouve dans la peau du protagoniste principal, juste après la demi-heure de jeu. Lucas vient alors d’obtenir un penalty, déséquilibré par Lopes, le jeune portier des Gones (31e).


El Matador se charge donc de la sentence et ne tremble pas devant le virage parisien en trompant Lopes en force sur sa droite (2-0, 33e) !


En forme décidément étincelante, le même numéro 9 est tout près de s’offrir un triplé quasiment dans la continuité… Servi à merveille par Lucas, après une chevauchée en solo, l'Uruguayen place un plat du pied qui file au-dessus du cadre (35e) !



A mi-parcours, scénario idéal donc, avec ce double avantage. Au retour des vestiaires, on va assister à un face-à-face davantage équilibré, les occasions ne se comptant à peine sur les doigts d’une main.


Deux faits marquants tout de même : la réduction du score signée Lacazette côté lyonnais, sur une percée individuelle conclue par une frappe croisée à ras de terre à l'entrée de la surface dans le petit filet droit de Douchez (2-1, 56e).


On retiendra ensuite et enfin un moneytime où Paris accélèrera, avec à l’arrivée deux dernières énormes opportunités pour Pastore (86e) et sur un contre express de Ménez (90e+2).


La suite, on la connait : la joie et la fête, logiques pour savourer collectivement ce titre. Un trophée qui pourrait en appeler d’autres très rapidement, puisque le club de la capitale est plus que jamais en route pour un doublé historique. Merci Paris !