Intraitable, Paris a encore éclaboussé de son talent cette affiche face
aux Verts, notamment en première période. Du spectacle, un Ibra
affolant, une place de leader confortée et…des records : analyse d’une
soirée très concluante.
Des records, et
encore des records ! Décidément, ce Paris Saint-Germain version
2013-2014 est bien parti pour laisser une trace indélébile, ici, au pied
de la Tour Eiffel ! Paris n'avait par exemple plus gagné 7 fois
consécutivement toutes compétitions confondues depuis 1995.
Une machine collective emmenée par un moteur surpuissant et suédois,
pour qui les superlatifs ne vont pas tarder à manquer d’ailleurs ! Ce
dimanche 16 mars juste après 21h40, le numéro 10 parisien est tout
simplement devenu le meilleur buteur de l'histoire du Paris
Saint-Germain sur une saison toutes compétitions confondues (40 buts).
Effaçant au passage le record datant de la saison 1977-78 de l’Argentin
Carlos Bianchi.
Voilà pour les chiffres, à replacer donc dans le contexte. À savoir un match de clôture de cette 29e
journée particulièrement attendu, quatre jours après la qualification
du club de la capitale pour les quarts de finale de la Champions League.
Pour faire clair, on peut dire que l’on a assisté à une opposition
riche, très riche en occasions. Une partie éclairée par deux fulgurances
sous le signe du Z de Zlatan. D’abord dès la 14e minute, Ibrahimovic,
après un appui avec Matuidi, fait parler son réalisme en trompant
Ruffier d'une frappe qui termine dans le petit filet gauche (1-0, 14e).
Puis à la 41e minute, deuxième acte du « show Ibra », avec un but de près sur un service en or de Cavani (2-0, 41e).
Au cours de ces 45 premières minutes, c’est en fait une partition quasi parfaite que récitent les hommes de Laurent Blanc. Comme sur cette reprise d’Ibra à bout portant (30e), cette demi-volée de Cabaye (35e) ou encore cette frappe enveloppée d’El Matador Cavani (43e).
Au cours de ces 45 premières minutes, c’est en fait une partition quasi parfaite que récitent les hommes de Laurent Blanc. Comme sur cette reprise d’Ibra à bout portant (30e), cette demi-volée de Cabaye (35e) ou encore cette frappe enveloppée d’El Matador Cavani (43e).
Boosté par un Ibra toujours aussi affolant au niveau statistique (25
buts en Ligue 1), Paris mène de deux longueurs après 45 minutes de
maitrise.
Ruffier, inspiré dans la cage stéphanoise, donne alors des idées à
son homologue parisien, qui va se montrer lui aussi particulièrement
décisif après la pause. Au retour des vestiaires, Sirigu se mue donc en
salvateur lors d’un temps fort des Verts. Le portier italien intervient
devant Mollo (49e), boxe à mi-hauteur sur une frappe de Sall (53e) ou place une manchette in extremis devant Erding (60e).
Toujours devant au tableau d’affichage, Paris accélère une toute
dernière fois dans le moneytime. Mais ni Ibra sur coup-franc (87e), ni Cavani sur un service en retrait de Maxwell dans la foulée (87e) ne donnent davantage d’ampleur à cette victoire.
A l’arrivée, ça fait désormais 21 succès sur la planète Ligue 1 en 29
matches. Une cadence de leader sinon incontesté au moins de plus en
plus incontestable. Un très bon signe à l’approche du sprint final du
championnat…
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