Après la Bretagne et Lorient, Paris a récidivé sur la Côte d’Azur ce
vendredi soir, en s’imposant à l'OGC Nice (1-0). Plus que jamais leader, le
club de la capitale enchaine un 9e succès d’affilée, record en cours.
Place maintenant à l’Europe. Chelsea…Let’s play !
On commence en
chiffres, et l’équation est simple : ce Paris-là plane bel et bien sur
la Ligue 1. En prenant 3 nouveaux points, les leaders enregistrent là
leur 7e succès de rang en championnat, leur 9e
victoire toutes compétitions confondues. Une dynamique infernale au
niveau comptable, synonyme de mainmise sur la scène hexagonale, Laurent
Blanc et ses hommes comptant désormais depuis 22h30...13 longueurs
d’avance sur le poursuivant monégasque !
Bref, Ibra, Thiago Silva et les autres attaquent le printemps comme ils avaient bouclé l’hiver, à savoir à pas de géants.
Ce vendredi soir, à l’Allianz Riviera, pas de coup d’éclat ou autre
but de légende, mais du travail bien fait, et une nette impression de
sérénité à l’arrivée. D’entrée, Paris aura d’ailleurs bien négocié ce 31e rendez-vous de Ligue 1, devant 35 030 niçois, un record dans la métropole azuréenne.
Cabaye d’un missile de près de 30 mètres (7e), Cavani d’un tacle opportuniste (18e) ou encore Lavezzi sur un bel enchainement (21e) font d’abord passer des frissons sur la cage d’Ospina.
Avant de faire briller ce même gardien colombien, à la parade devant
Cavani (33e), puis très inspiré sur cette main ferme qui repousse un
boulet de canon au premier poteau de Zlatan, l’artificier numéro 1 en
Ligue 1 (37e).
Une dernière alerte de Capitaine Thiago Silva de la tête n’y change
rien dans ces 45 premières minutes : la domination est parisienne, et la
concrétisation attendra.
Montre en main, ça donne en fait 7 minutes de répit aux hommes de
Claude Puel, avant l’ouverture du score. Décryptage : A la réception
d'une remise d'Ibra aux six mètres, Cavani met la pression sur
Kolodziejczak qui trompe son propre gardien du tibia (0-1, 52e) !
Nice n’abdique pas et on va alors assister à une dernière demi-heure
très engagée, et particulièrement vivante. Bauthéac d’une frappe
enveloppée (70e) répond à Cabaye, qui avait une nouvelle fois fait parler sa puissance de frappe (64e).
Puis c’est au tour de Bodmer, ancien Parisien, de s’illustrer en
repoussant sur sa ligne une tentative de Digne, tout près d’ouvrir sur
ce coup-là son compteur but (73e).
Dans le moneytime, Bauthéac entretiendra l’espoir une toute dernière
fois mais Sirigu préservera finalement ce précieux, très précieux
avantage (88e).
Contrat rempli donc pour les patrons du championnat, à J-5 de passer
dans une autre galaxie. Et accessoirement à l’heure anglaise avec ce
choc qui se profile dès mercredi soir dans un Parc plein à craquer face à
Chelsea, l’actuel leader de Premier League.
De Londres à Paris, de Piccadilly Circus aux Champs-Elysées, de
Stamford Bridge au Parc, tout le monde attend cette double confrontation
franco-britannique au parfum des TRES grands rendez-vous. Il planait
d’ailleurs déjà un air européen, tout au long de la journée sur la
Promenade des Anglais, ici, à Nice…
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