mardi 2 avril 2013

Silva : « Envie de m’inscrire au PSG »


 Thiago Silva, le capitaine du Paris Saint-Germain s'est confié en toute simplicité et son envie de s'inscrire dans la durée au sein du club de la Capitale.


Le FC Barcelone

« Oui, l’été dernier, le Barça était entré en contact avec mon agent (Paolo Tonietto). C’est un club où tous les joueurs rêvent un jour d’évoluer. Quand j’étais enfant j’en rêvais aussi, mais ça ne s’est jamais réalisé. Quand Barcelone est venu l’an passé, je discutais déjà avec le PSG. J’avais même donné ma parole à Leonardo que si je quittais Milan ce serait pour signer à Paris. À partir du moment où je donne ma parole, je ne reviens plus en arrière. Les clés tactiques contre le Barça ? Rester tranquilles et concentrés de la première seconde à la dernière. Ne pas oublier que la qualification se jouera sur deux matches, et pas seulement à l’aller. Barcelone est une équipe qui maîtrise énormément le ballon et qui presse beaucoup l’adversaire quand elle le perd. Garder beaucoup le ballon, ça limite forcément les chances de l’adversaire de jouer. On le sait d’avance. C’est pourquoi il faudra rester calmes et exploiter la moindre faille qui apparaîtra chez eux. Des failles, il y en aura, à l’aller comme au retour. Dans ces moments-là, on devra être forts et efficaces. Leur point faible ? Toutes les équipes en ont un, nous comme eux. On sait qu’ils ont peut-être un tout petit point faible, mais je n’en parlerai pas avant le match. Ce sera dur pour nous, comme ce sera dur pour eux. […] On n’atteint jamais les quarts de finale de la C 1 sans le mériter. Sur le terrain, il y aura deux équipes déterminées à remporter cette compétition. Leo Messi ? C’est un joueur extrêmement agile et rapide, très doué dans la conduite de balle. Il n’est pas par hasard le meilleur joueur du monde depuis quatre ans. Il faut le respecter, bien sûr, et dans l’idéal, l’empêcher de prendre de la vitesse ou de trouver des espaces. Si j’ai demandé des conseils à Mexès ? Non, je n’ai parlé avec presque personne du Milan depuis son élimination. Le seul avec qui j’ai des contacts réguliers, c’est avec mon ami Mathieu Flamini. Au fond, on n’a besoin de personne pour savoir que ça va être compliqué. Mais ils auront aussi une forte pression. Dans notre vestiaire, personne n’a peur d’eux. Tout le monde brûle d’envie de jouer ce match et rêve d’éliminer Barcelone. Je sens notre groupe très concentré. Qui ne le serait pas ? C’est peut-être le match de notre vie. […] »

De plus en plus heureux à Paris....

« Je suis nostalgique de Rio de Janeiro, de mes années à Fluminense (2006-2009), je suis nostalgique de Milan (2009-2012), du club comme de la ville. Demain, si je devais partir du PSG, je serais nostalgique également. Paris me manquerait. Parce qu’avec le temps, j’ai appris à aimer Paris. Il m’est même difficile, aujourd’hui, d’envisager de partir. Au début, je ne connaissais pas du tout cette ville, je ne comprenais rien à la langue. Tout était un peu confus. J’arrivais d’un autre pays. Pendant deux mois, je venais à l’entraînement en traînant ma tristesse. Puis j’ai repris confiance et senti que l’ambiance dans le groupe s’améliorait peu à peu. Je me sens beaucoup mieux dans ma vie aujourd’hui, et cela se ressent aussi sur le terrain. Désormais, je suis très heureux ici. Même si le football est imprévisible, j’ai même très envie de m’inscrire au PSG dans la durée. Pourquoi je retourne me soigner à Milanello ? Parce qu’en quittant Milan, j’ai quitté mon physiothérapeute brésilien, Marcelo Costa, dont je suis très proche. Adriano Galliani (le vice-président de l’AC Milan) l’avait fait venir en Italie. J’ai une immense confiance en lui. Il connaît mon corps comme personne d’autre. Marcelo, je le connais depuis Fluminense. Galliani, un grand dirigeant, m’a autorisé à revenir quand je le souhaitais pour le consulter. Alors, à chaque fois que je suis blessé, comme il lui est difficile de s’absenter pour venir à Paris, c’est moi qui vais le voir là-bas. »

Fan de football

« Je travaille beaucoup, je respire le football vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Chez moi, je regarde beaucoup de matches de différents Championnats, de Première comme de Deuxième Division ! Même quand je vais au restaurant, j’aime bien quand un match est diffusé sur un écran. Je vis du football. Je dépends du football. Impossible de m’en passer. Même quand je sors d’un match, je rentre chez moi et… je regarde du foot ! J’observe et je m’en sers dès le lendemain, à l’entraînement, avec l’idée de progresser encore. Des exemples ? Quand j’ai commencé ma carrière professionnelle, j’admirais le Paraguayen Carlos Gamarra. Ensuite, j’ai toujours beaucoup aimé Juan, l’international brésilien, qui a longtemps joué à l’AS Rome (2007-2012). J’admire aussi Rio Ferdinand, Alessandro Nesta et Nemanja Vidic. Tous ces joueurs m’ont inspiré »


Mamadou Sakho, un défenseur qui grandit vite

« Il a une qualité et une force physique très importantes. C’est un défenseur qui grandit beaucoup, mois après mois, avec une mentalité exemplaire. Parfois il joue, parfois non. Mais quand il ne joue pas, il n’est pas du genre à pourrir l’ambiance. Il me fait penser à Gennaro Gattuso à Milan : même quand il était remplaçant, il parlait dans le vestiaire pour le bien du groupe. J’ai beaucoup d’admiration pour un professionnel comme Sakho. S’il continue dans cet esprit, il ira très haut. J’espère qu’il ne quittera pas le PSG l’été prochain »

Thiago Silva parle de la Seleçao et n'as pas aimé les commentaire d’un certain Joey Barton d'un twitter de l'Olympique de Marseille pardon un joueur du club phocéen.

 « Assurément, on traverse une passe difficile. Mais les grandes conquêtes sont encore plus savoureuses quand on surmonte des moments compliqués. J’espère qu’on va en sortir le plus vite possible et que le Brésil va retrouver le meilleur football du monde. En ce moment, j’entends pas mal de gens critiquer la Seleçao. Il y a même un joueur de Marseille, dont je ne me souviens plus du nom – c’est un Anglais – qui parle en mal de Neymar, du foot brésilien en général, mais aussi de Beckham, d’Ibra. Il s’appelle Joey Barton ? (Il feint de ne pas entendre.) Comme personne ne parle de lui, ça le distrait peut-être de baver sur de grands joueurs pour qu’on sache qu’il existe. Ce que cette personne ne doit jamais oublier, c’est qu’il y a sur le maillot auriverde plus d’étoiles que sur n’importe quel autre maillot. Il y en a cinq. Cinq Coupes du monde. Cela mérite un peu de respect. Ça me donne encore plus envie de gagner, pour faire taire cet Anglais. Il connaît quoi, lui, au football brésilien ? Je n’ai pas le souvenir de l’avoir affronté en sélection. […] Cela me touche tout ce qu’on dit sur le Brésil, parce que le Brésil, c’est tout pour moi. On fera tout pour gagner cette Coupe du monde. Le football brésilien est unique au monde. Il ne faut jamais l’oublier. […] » a déclaré Silva à L'EQUIPE.

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