Trois jours seulement après sa qualification historique pour les quarts de finale de la Champions League, Paris recevra Nancy en leader au Parc, ce samedi à 17h. Et à la veille de ce 28e épisode de L1, le coach parisien entend bien boucler la semaine en beauté. Extraits.
Coach, 72 heures après une affiche européenne, comment abordez-vous ce rendez-vous ?
« C’est vrai que c’est un match qui arrive à un moment important, seulement 3 jours après Valence, ce ne sera donc pas facile de gérer, surtout physiquement car l’équipe a fait beaucoup d’efforts mercredi. La Champions League prend beaucoup d’énergie physique et mentale pour une équipe comme la nôtre qui la découvre, j’alignerai donc ce samedi le onze le plus frais possible. »
Ce Paris-Nancy peut-il constituer un match piège ?
« Non, nous n’avons pas peur de Nancy mais nous respectons cette équipe, qui a fait de bons résultats après avoir changé d’entraineur, et a d’ailleurs toujours réalisé de bonnes prestations, ici, à Paris. A nous d’utiliser nos qualités. »
A quoi vous attendez-vous dans 24 heures ?
« Ce ne sera pas facile, car toutes les équipes sont bien organisées dans ce championnat. Tout peut arriver en football, mais les expériences récemment vécues à Sochaux (défaite 2-3) et Reims (défaite 0-1) vont nous servir de leçons pour ce rendez-vous. Les joueurs, après ces deux défaites, vont prendre leurs responsabilités pour faire un grand match et gagner à la maison. »
Selon vous, Paris est-il dans les temps par rapport à ses objectifs en Ligue 1 ?
« Oui, car nous sommes aujourd’hui en tête d’un championnat qui n’est vraiment pas facile. Certes, nous avons perdu beaucoup de points avant et après les matches de Champions League , qui sont très éprouvants, je le répète. Mais J’aime les statistiques et elles sont claires : pour le moment, nous sommes toujours dans trois compétitions (L1, Coupe de France, Champions League) et ce n’est pas évident. Arriver en quarts de finale de la Champions League alors que c’est notre première campagne est très positif. Certains équipes mettent 5 ou 6 ans pour y arriver, et n’y arrivent parfois jamais. Pour le moment, le bilan est donc positif et on attaque maintenant quelques mois décisifs. »
LP/EC
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