Salvatore Sirigu : « se méfier de Toulouse »

A deux jours de la rencontre face à Toulouse, ce vendredi 1er février à 20h30 au Stadium Municipal, le gardien de but du Paris Saint-Germain a évoqué ce match en conférence de presse ce mercredi et est revenu sur le record du nombre de minutes sans but encaissé établi contre Lille.

Salvatore, contre Lille, tu as battu le record du nombre de minutes sans encaisser de but pour un gardien du Paris Saint-Germain…

« Je n’accorde pas trop d’importance à ça. Je pense que le mérite revient à toute l'équipe et à notre défense. C’est le résultat de tout le travail réalisé pour en arriver là. On montre un jeu tourné vers l’offensive, mais avoir une solidité défensive est important. Après, je n’entre pas sur le terrain en pensant à ce record. J’y entre en pensant à donner le maximum pour l’équipe. »

Les changements en défense centrale dus aux blessures te dérangent-ils ?

« Ce n’est pas compliqué pour moi car je connais mes coéquipiers. Je m’entraîne tous les jours avec eux et nous préparons les matches ensemble. Notre solidité passe par là. Peu importe celui qui joue, il doit savoir le travail qu’il a à accomplir. »

On a senti une vraie maîtrise de l’équipe en décembre, et un peu plus de difficultés en janvier…

« Il est vrai que durant le mois de décembre, notre jeu était peut-être plus spectaculaire. Depuis la reprise, nous avons affronté des équipes qui ont bien défendu. C’est plus difficile de jouer face à des formations qui défendent très bien. Il est également vrai que la trêve coïncidait avec notre meilleure période de la saison. »

Après les victoires contre Bordeaux et Lille, estimes-tu que le Paris Saint-Germain ait gagné en expérience ?

« Peut-être, mais ces deux matches étaient très différents. Nous avons bien défendu à Bordeaux, en bloquant leurs couloirs. On s’était bien préparé même s’il n’était pas évident de jouer cette rencontre. Contre Lille, c’était différent. Nous avons eu plus de chance. J’espère en tout cas que l’expérience emmagasinée la saison dernière va nous servir. »

Comment abordez-vous le match contre Toulouse ?

« C’est un match à l’extérieur et c’est toujours chaud là-bas. Toulouse est une équipe qu’on connait bien. Elle peut nous mettre en difficulté car elle possède de bons joueurs. Elle a un des jeux les plus spectaculaires du championnat. Il faudra se méfier d’eux, car ils peuvent être dangereux sur le plan offensif, avec des joueurs qui aiment la profondeur et qui peuvent nous mettre en difficulté. »

Avec ton bon niveau de Français, tu sembles faire la transition entre les anciens et nouveaux joueurs du club. Estimes-tu être un des symboles du Paris Saint-Germain ?

« Il y a d’autres joueurs qui sont ici depuis plus longtemps que moi. Ils étaient l’histoire du Paris Saint-Germain et continuent aujourd’hui à être des joueurs importants pour l’équipe. Je ne suis pas un symbole, et il n’y a pas de distinction entre anciens et nouveaux joueurs. Après, je parle Français donc il m’arrive d’aider certains coéquipiers s’ils ont du mal à comprendre. Ce n’est pas un problème, je le fais avec plaisir. »

Que penses-tu du niveau des gardiens de but français ? 

« Il y a de bons gardiens de but dans le championnat, qui jouent toujours bien contre nous. Après, arriver au niveau de Lloris, Mandanda ou Carrasso est difficile. Mais les autres sont également très bons et pourront se hisser au niveau. Pour un gardien de but, être régulier  est quelque chose de très important. Il est possible de faire des erreurs, mais il faut savoir rebondir. »

LP/VG

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