Comme à Bordeaux trois jours plus tôt, la soirée avait commencé par une poignante minute de silence en mémoire de Nick Broad. Forcément toujours aussi palpable, l’émotion laissa place dans la foulée à une entame de match totalement débridée.
Visiblement très en jambes, Lavezzi d’une demi-volée (2e) est tout près de s’illustrer après 120 petites secondes de jeu.
En forme ascendante au fil des minutes, on retrouve le même Lavezzi, cette fois à l’avant-dernier ballon. L’Argentin lève la tête et sert sur un plateau Gameiro, arrivé lancé au deuxième poteau, qui ouvre le score dans le but vide (1-0, 8e)!
Action d'école du tandem franco-argentin qui délivre d'entrée le Parc…très vite refroidi par le réalisme glacial des hommes d’Alain Casanova.
Sur un centre millimétré d'Aurier de la droite vers la gauche, Tabanou s'impose dans les airs devant Van der Wiel et voit sa tête smashée trouver le petit filet gauche de Douchez (1-1, 18e) !
Touché, le onze de la capitale va très vite se remobiliser. Et c’est même une pluie d’occasions qui s’abat sur la cage de Blondel ! On retiendra cette parade aérienne du portier toulousain devant Pastore (36e) mais aussi et surtout deux énormes balles de break avant la pause.
On joue alors la 40e minute et Paris met une pression monstre sur le club de la Ville Rose.
Maxwell perce le rideau défensif à gauche et trouve Sakho au deuxième poteau qui voit sa tête à bout portant frapper le montant gauche de Blondel ! Dans la continuité, Gameiro enveloppe une merveille de frappe qui passe à quelques centimètres de la lucarne…
Voilà pour le premier acte, à très fort accent parisien. Et après une standing ovation reçue par Nene à la pause, le Paris Saint-Germain va mettre le turbo. Bien aidé, il est vrai, par la vitesse de Ménez, entré en lieu et place de Gameiro aux avant-postes.
Sur l’un de ses premiers ballons, le détonateur Ménez décale parfaitement Pastore à l'entrée de la surface côté gauche. Sur un pas, El Flaco reprend en force à ras de terre et trompe Blondel (2-1, 48e)!
On assiste alors une rencontre à sens unique, rythmée par un Paris taille patron, en leader de Ligue 1 qu’il est.
Et à force de séduire, le onze de Carlo Ancelotti va finir par boucler ce 2000ematch officiel de l’histoire du club. Encore à la baguette, Ménez glisse cette fois à Lavezzi dans le bon tempo qui vient battre Blondel d’une balle piquée(3-1, 66e) !
Chantôme pour quelques centimètres (73e) et finalement Lucas dans le temps additionnel (90e) sont tout près de corser l’addition mais on en restera là.
Comme souvent en Coupe, le Paris Saint-Germain sera au rendez-vous des 8es de finale.
Mais avant cela c’est Lille qui sera au programme, dès dimanche dans un Parc qui aura le parfum des grands soirs. Rendez-vous donc dans quatre petits jours...