jeudi 23 août 2012

Leonardo : « L'obligation de victoires doit devenir notre ADN »


Leonardo, le directeur sportif du Paris Saint-Germain s'est exprimé pour l'Equipe dans un long entretien.


Deux très grands joueurs à savoir Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva au Paris Saint-Germain.


    «  Prenons Ibra. On peut me parler de Messi ou de Cristiano Ronaldo, mais ce ne sont pas des attaquants comme lui. Il mesure 1,96m pour presque 100 kg, il est rapide, agile et, avec sa technique, c’est le meilleur au monde dans un registre d’avant-centre pur. Ronaldo et Messi sont plus des deuxièmes attaquants. Quant à Thiago Silva, c’est le meilleur à son poste. »

Le transfert de Milan Bisevac à l'OL et le refus pour Anthony Réveillère.


  « Lors d’un transfert, il y a la dimension économique, sportive et médicale. Dans le cas d’Anthony Réveillère, après la visite médicale, on a pensé qu’il y avait un risque et on ne l’a pas fait. Notre médecin a considéré qu’il y avait un risque de blessure. Les critiques des dirigeants lyonnais ne m’ont pas plu non plus parce qu’elles n’ont pas de sens. Jean-Michel Aulas, est-il médecin ? A ma connaissance, non. Alors je n’entre pas dans ces considérations médicales. J’ai toute confiance en notre médecin. Quant à Anthony, il a été très classe. Et puis, il ne faut pas oublier que tout avait commencé parce que Lyon voulait Bisevac, qui avait demandé à partir. Il me l’avait demandé, ainsi qu’à l’entraineur. C’est le départ de Bisevac qui fait qu’on anticipe l’arrivée de Lucas en janvier. Au départ, Lucas ne devait arriver qu’en juin 2013. Mais Lyon voulait vraiment Bisevac. Aulas m’a appelé mille fois pour ça et le joueur a voulu partir. »


 Nenê et de Kevin Gameiro....


    « Nenê, c’est un grand joueur mais sa situation contractuelle n’est pas cruciale. Il n’est pas le seul auquel il reste seulement un an de contrat. C’est lui qui a réfléchi à un départ. On a donc discuté et étudié les possibilités, mais on n’a jamais reçu d’offres pour moi conforme à son niveau. Jusqu’à présent, il n’y a rien eu de concret. Mais la situation est très claire. Il n’y a aucun problème s’il veut partir. Mais s’il reste, on est contents. Quand il est sur le terrain, il fait son boulot. Pour Gameiro, il y a eu Valence, mais l’offre n’était pas satisfaisante. »


La probable arrivée d'un latéral droit.


   « Debuchy ? Il est en Equipe de France, comme Jallet. Avoir les deux, ce serait peut-être un peu beaucoup mais bon... Debuchy est un très bon joueur. Son agent est le même que celui de Bodmer. Donc, on peut dire qu’on a déja parlé avec lui. Mais on ne lui a jamais adressé d’offre. On n’a jamais discuté avec Lille. Pour ce poste d’arrière droit, si on trouve en France, c’est mieux. Sinon, on regardera à l’étranger. Je ne m’attache pas aux questions des nationalités. Carlo a une idée sur un joueur français, mais je ne sais pas si c’est faisable. »


Le mercato made in France.....

    « Les clubs français cherchent à nous faire surpayer, c’est sûr. C’est peut-être l’une des raisons, justement. Je ne vais pas donner d’exemple précis, mais c’est arrivé plus d’une fois. Si un joueur vaut 10 millions d'euros et qu’on demande 12 ou 13 au PSG, pourquoi pas. Mais si on nous demande 30 millions d'euros, là, c’est non. »


Les débuts du Paris Saint-Germain en Ligue 1.


  « Le titre de champion ne dépend pas de ces deux matches. C'est notre parcours qui va dire ce que cette équipe peut devenir, et là je ne suis pas inquiet. En France, on est peut-être la seule équipe qui a presque complètement changé son onze de départ. Les autres équipes se connaissent depuis longtemps, elles sont compactes, connaissent la Ligue 1. Chacun a ses arguments. Nous, on a de bons joueurs. »


Les objectifs de la saison.

    «  Cette équipe doit aborder chaque match pour le gagner. L'obligation de victoires doit devenir notre ADN. Il y a des investissements, un projet, on est là pour gagner, pas pour rigoler ou pour les photos. Si un joueur du PSG aujourd'hui n'a pas conscience du projet qui se met en place, il ne restera pas ici. Je ne suis pas là pour être aimé par les joueurs. Je travaille pour le club. »

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