Salvatore Sirigu, le gardien du Paris Saint-Germain était l’invité du « Canal Football Club ». Il est revenu sur plusieurs sujets concernant le club, mais aussi son arrivée à Paris ou les soucis défensifs de l’équipe, notamment le gros point faible du club de la capitale les buts pris sur les coups de pied arrêtés.
Devant Hervé Mathoux, Pierre Ménès et les autres consultants de Canal+, Sirigu s’est exprimé dans un bon français. Ils soupçonnent le joueur d'origine italienne d’avoir appris la langue de Molière avant de débarquer en France mais le principal intéressé a tenu à démentir formellement.
« Non c’est faux, je ne parlais pas français avant de venir. J’ai appris en six mois. Surtout le premier mois, j’étais seul dans un hôtel. Je faisais tout pour parler français. J’avais la volonté et l’envie d’apprendre la langue, c’est tout, a assuré Salvatore, avant de confier que son arrivée à Paris s’était idéalement déroulée. Ce n’était pas très compliqué. La France, c’est un pays qui ressemble beaucoup à l’Italie. Et puis c’est à côté. Je n’ai pas hésité. J’ai parlé avec Leonardo, et deux jours après j’étais à Paris. J’avais envie d’essayer une expérience à l’étranger. A 24 ans, c’était l’âge pour partir. Ça s’est bien passé je crois. […] C’est une ambiance sympa depuis que je suis arrivé. Tous les garcons sont très bons et très sympas. Dans les vestiaires on s’amuse beaucoup.»
Depuis plusieurs mois, le Paris Saint-Germain ne cesse d’encaisser des buts sur coup de pieds arrêtés. Samedi, face à Caen, Heurtaux a logé une tête au second poteau et les observateurs se demandent donc pourquoi Sirigu ne met pas de défenseur sur sa ligne.
"C’est un choix, ça fait un joueur en moins au marquage. Sur les corners, on a changé de système, on est passé au marquage en zone. Mais n’oubliez pas que Nenê a déjà sauvé deux fois le ballon sur la ligne. Après c’est mon choix, mais aussi un choix général, le coach décide également », a expliqué l’international italien, qui a également voulu se justifier d’avoir l’habitude de boxer des deux poings les ballons. Je veux la sécurité avant tout, pour moi c’est qu’on demande à un gardien. Le terrain était très humide, il y a eu de la pluie, le ballon glissait dans les gants et j’avais un peu peur de prendre le ballon. C’est difficile car ils sont en plastiques, les déviations changent, la trajectoires est variante et parfois il retombe très vite. Mais l’important avant tout, c’est la sécurité."
Sirigu souhaite donc être le plus solide possible face aux attaquants du championnat de France et parmi ceux-ci, un joueur a particulièrement impressionné le portier parisien.
"On parle beaucoup de Giroud. Mais Nolan Roux est un très bon attaquant, toujours en mouvement. J’ai joué contre lui lorsqu’il jouait pour Brest, car il est passé à Lille en janvier. C’est un attaquant moderne comme on dit. Il a une très belle frappe. C’est un grand joueur."
Il revient brièvement sur la rivalité entre l’Olympique de Marseille et le club de la capitale.
"Pour moi chaque match est important, peu importe l’équipe, car ils cherchent à tout donner puisque nous sommes actuellement l’équipe la plus importante en France. Je sais qu’il y a une grande rivalité entre l’OM et le PSG, mais ce n’est pas un problème. On veut bien préparer les matchs, et c’est encore trop tôt pour parler de l’OM."
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