lundi 5 mars 2012

PSG 4 – 1 Ajaccio: les notes des parisiens





Sirigu (5): un match sans trop de travail pour le portier parisien, chanceux sur la barre de Bouhours dès la 6è minute de jeu alors qu’il avait mal jugé la trajectoire du ballon contré par Jallet. Le gardien italien a effectué sa seule véritable parade de la rencontre sur la frappe de Diawara repoussée dans les pieds de Poulard qui avait bien suivi pour venir  inscrire l’unique but ajaccien sur une frappe en lucarne à bout portant.

Sakho (4): fébrile et peu rassurant, le capitaine Sakho a confirmé sa mauvais passe actuelle. On l’a vu emprunté et même pris dans le dos par un Eduardo très en jambes mais bien stoppé par le retour in extremis de Jallet. On attend le retour du roc Sakho avec impatience.


Alex (5,5): un match sérieux du Tank, appliqué derrière, volontaire et dévoué. Auteur de quelques montées, certes un peu lourdes mais pleines d’envie, il retrouve peu a peu son physique. Précieux sur quelques sacrifices défensifs, il est sur la bonne voie.


Jallet (5,5): très disponible, le latéral parisien a largement participé a l’animation offensive du couloir droit pour amener des centres et des solutions. Globalement sérieux dans le replacement, une erreur de concentration lui a toutefois fait oublier le marquage sur Tibéri (50′) pour une occasion ajaccienne qui aurait pu faire mouche.


Maxwell (5,5): un match correct du latéral brésilien qui a eu du travail face aux montées de Diawara, certainement le joueur le plus maigre de la Ligue 1. Distributeur de bons ballons notamment sur cette passe pour Hoarau qui croisait trop sa frappe à la 19è, son entente avec Ménez sur le côté a été assez…inexistante. Remplacé après s’être claqué à la 77è minute par Tiéné (non noté), le meilleur technicien de la Ligue 1 a apporté sa fougue et est à l’origine du 4è but.


Matuidi (6): titularisé aux côtés de Motta en l’absence de Sissoko, suspendu, Blaise, le seul joueur qui donne l’impression de tomber à chacun de ses pas, a réalisé un bon match. Passeur décisif sur l’ouverture du score de Pastore, on ne sait pas trop si sa passe pour l’argentin est une passe ou un crochet raté. On lui accordera donc le bénéfice du doute. A part ça, très peu de déchets, de l’impact, de la percussion et quelques perforations intéressantes pour apporter son soutien à l’attaque.


Motta (5,5): certainement pas son meilleur match depuis son arrivée, avec un peu plus de déchets mais également plus d’envie d’apporter offensivement, notamment sur ce débordement avec un sombrero « olé olé » à la clé. Le voir conduire le ballon est un régal tellement la maîtrise technique se dégage de ce joueur. ATTENTION ! On l’a même vu rater un contrôle pourtant pas compliqué, pas certain que cela ne se reproduise de sitôt.


Nene (7): dangereux, provocateur balle au pied, touchant énormément de ballons, le brésilien, dans son style toujours aussi caractéristique, s’est distingué par deux poteaux, une passe décisive pour Hoarau et un but a la 92è sur une bonne remise de Chantôme. Un bilan plutôt honnête pour le meilleur buteur parisien qui n’est plus qu’à trois unités de Giroud. Autant dire qu’on n’a pas fini de le voir croquer le ballon et saisir sa chance, et tant mieux car il le fait avec un certain talent, ce qui n’est pas donné à tout le monde.


Menez (5,5): d’abord buteur à la 29e minute après une passe de Pastore, un crochet dans la surface et une frappe chirurgicale enroulée sous la barre. Puis Jérémy a cru que son match était terminé, qu’il pouvait arrêter de défendre, et recommencer comme sur la première moitié de saison à être suffisant et nonchalant. Énormément de mauvais choix et de pertes de balles, un replacement défensif inexistant et des grandes chevauchées balle au pied pour venir s’empaler sur la défense comme lui seul sait en faire. Partant complètement en live, il a d’ailleurs été remplacé à la 78è minute par Chantôme (non noté) qui s’est distingué par une superbe remise décisive pour Nene et le quatrième but parisien.


Pastore (6,5): transparent, invisible, Pippo Inzaghiesque pendant 25 minutes, puis tour à tour buteur à la 27è après un une-deux avec Matuidi et passeur décisif sur le but de Ménez à la 29è minute. Capable de coups de génie, l’argentin n’a eu besoin que de quelques ballons pour faire la différence, on a la désagréable impression qu’il joue quand il le souhaite, on attend donc plus de constance dans son implication ce qui explique qu’on ne s’enflamme pas dans sa note.


Hoarau (6): il a vendangé une bonne moitié de ses occasions mais il a été intéressant dans ses appels de balle, se rendant beaucoup plus disponible que Gameiro. Son sens de l’effort exemplaire a été récompensé à la 85e quand il a trouvé le chemin des filets, et du gauche c’est à souligner, sur une passe de Nene après un bon appel dans le dos de son défenseur. Remplacé par Ceara à la 90è minute qui est entré pour faire de la figuration.


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