Sirigu (5): rien à faire sur les buts, il s'est contenté de voir les lyonnais mitrailler les lucarnes et marquer des buts venus d'ailleurs. La rage qui s'est dégagée de lui à la fin du match en dit long sur sa motivation et son état d'esprit positif. Mais au niveau purement footballistique, on aurait mis Edel dans les buts l'issue aurait été la même. Quoique, il se serait peut-être amusé à dégager sur Gomis.
Jallet (5): beaucoup de courses, quelques centres, de l'application dans ses relances et son jeu offensif, et puis cet "oubli" de Licha dans son dos sur le but du 2-1, certes pas aidé par le peu de soutien de ses partenaires. Face aux montées de Cissokho et Briand il a été globalement attentif à une ou deux exceptions près qui n'ont pas créé de véritable danger. Un peu court car revenant de blessure, il a été remplacé par Ceara (6) à la 71è minute. Le brésilien a signé son entrée d'un but avant de réaliser un bon match et d'apporter du danger notamment par son jeu de touches longues.
Alex (5): premier match complet pour le Wanderley Silva parisien qui a fait ce qu'il a pu, à savoir pas grand chose hormis une bonne intervention pour venir s'interposer sur une frappe lyonnaise. Mystifié par Briand en première période, il n'est pas directement en tort sur les buts qui ont été inscrits sur des seconds ballons mal négociés, un contre assassin et un corner. Il a bien tenté de nous refaire le coup-franc de Montpellier, mais un Lloris attentif l'attendait au tournant.
Sakho (4): même constat que son compère Alex, à l'exception que Sakho m'a en plus paru très emprunté sur ce match. Un peu à côté de ses pompes, le capitaine parisien n'a pas dégagé une grande assurance, dépassé physiquement par le jeu de Gomis à plusieurs reprises en première période et coupable d'une perte de balle très grossière dans les arrêts de jeu suite au pressing de Bastos.
Maxwell (6): très présent offensivement sur le couloir gauche, il a touché beaucoup de ballons et a bien combiné avec Nene pour perturber le flanc droit lyonnais. Vigilant face aux montées de Réveillère, sa qualité technique en fait un défenseur très serein sur lequel on peut compter pour effectuer des relances propres. Son entente avec le piston Motta se met également en place match après match et laisse augurer de bonnes choses.
Sissoko (5,5): il a amené de l'impact dans les duels au milieu de terrain, s'est rendu coupable de fautes un peu bourrines mais on ne l'appelle pas Le Gladiateur pour rien. Techniquement un peu limite sur quelques gestes hasardeux mais heureusement bien rattrapés, il n'a quasiment pas perdu de ballons et a envoyé de bonnes ouvertures. Précieux dans la fin de match pour venir peser sur la défense lyonnaise avec toutes les forces en présence, il s'est même créé une occasion de la tête. On n'allait pas lui demander de marquer non plus.
Motta (6): Ses stats parlent d'elles-mêmes, 56 passes réussies sur 62, et 13 ballons perdus pour 76 touchés. Sa justesse technique fait plaisir à voir, il rassure le milieu et trouve toujours la passe juste pour se sortir de situations complexes. Véritable plaque tournante du jeu parisien, il a plus participé au jeu que contre Montpellier. Il prend ses marques et deviendra certainement dans les semaines à venir de plus en plus déterminant dans le collectif parisien. Auteur d'une bonne tête obligeant Lloris à relâcher le ballon dans les pieds de Bodmer la vendange à la 86è minute.
Pastore (4): positionné un cran plus bas que d'habitude, il a réalisé un début de match intéressant avec quelques gestes de toute beauté, notamment en déviation, mais je persiste à dire qu'il n'est pas au niveau physiquement. Je ne parle pas du fait qu'il revienne de blessure, je parle de son niveau physique général, qui ne lui permet pas de disputer des duels à armes égales avec les défenseurs. 5 duels et aucun gagné, 19 passes réussies sur 32 et près de la moitié de ses ballons perdus. C'est très/trop faible pour prétendre aujourd'hui à une place de titulaire. Remplacé par Gameiro (5) à la 62è qui s'est créé quelques occasions intéressantes sans parvenir à trouver le cadre.
Nene (6): très présent encore une fois, provocateur balle au pied et assez juste dans ses choix, il a inscrit le but du retour à 3-2 sur un penalty qu'il s'était chargé d'obtenir assez astucieusement. Disponible et volontaire, il a malgré tout perdu près de la moitié de ses ballons, dont celui qui a amené le but du 2-1. Son énorme occasion à la 82è minute lui aurait permis avec un peu plus d'application d'inscrire le but du 4-4.
Ménez (5): sans sa crête sur la tête, Ménez a d'abord été assez juste, et quand il a commencé à vouloir trop en faire, il a été judicieusement sorti par Ancelotti. Passeur décisif sur le premier but parisien, son impact sur le match a été inégal puisqu'il a touché moins de ballons qu'à son habitude et que son rendement offensif a été correct mais sans plus. Remplacé par Bodmer (5,5) à la 70è, qui a loupé un but tout fait avant de se racheter par un petit bijou de centre décisif après un contrôle de la cuisse.
Hoarau (7): l'ancien havrais est incontestablement l'homme du match côté parisien. Hoarau a été passeur décisif pour Ceara et double buteur, la première fois grâce à une frappe pas facile de l'intérieur à ras du poteau de Lloris suite à une bonne combinaison sur coup-franc avec Jérémy Ménez, et la seconde fois dans les arrêts de jeu sur une tête pas évidente glissée dans le soupirail du portier lyonnais. Précieux dans ses déviations, il a laissé la plupart du temps le jeu en profondeur à ses collègues et a beaucoup pesé sur la défense lyonnaise. Avec plus de réalisme, il aurait cependant pu plier le match en inscrivant le but du 2-0 sur un bon service de Nene. Merci Guillaume !
Par SamY @samy_ledf via @Les_Esthetes
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