Avant le quart de finale aller de l’UEFA Champions League face à Chelsea, ce mercredi 2 avril à 20h45 au Parc des Princes, le milieu de terrain du PARIS Saint-Germain Blaise Matuidi a évoqué la rencontre.


Blaise, il était important pour le Paris Saint-Germain de s’imposer à Nice…

« Il n’est jamais facile de jouer là-bas. Ils ont un public assez chaud, qui permet à l’équipe de se transcender. On est resté concentré et on a répondu présent. Je pense qu’on a logiquement gagné ce match. De plus, on fait également une très belle affaire sur le plan comptable (Monaco, deuxième, s'est incliné 1-0 face à l'Evian TG à Annecy). »

Selon toi, qu’est-ce qui pourrait empêcher Paris d’aller chercher son deuxième titre consécutif ?

« Nous ! Avec treize points d’avance à sept journées de la fin de la saison, nous n’en sommes plus très loin. Il faudra être sérieux jusqu’au bout. Tant que ce n’est pas fait mathématiquement, il ne faut pas crier victoire. Si nous gagnons les deux prochains matches (au Parc des Princes contre Reims et à Lyon), je pense que ce sera quasiment fait. »


Comment abordes-tu cette première confrontation ?

« C’est le match que tout le monde attend. C’est la Champions League, et on a donc vraiment à cœur de réaliser un gros match et de gagner. On reçoit lors du match aller, et s’imposer est important pour bien aborder la manche retour. Gagner sans encaisser de but serait l’idéal. »

As-tu le sentiment d’avoir changé de statut ces derniers mois ?

« On a conscience que l’équipe a franchi un palier. Automatiquement, cela signifie que les joueurs en ont eux aussi passé un. J’essaye de garder ma ligne de conduite et, pour l’instant, cela se passe très bien. J’ai réussi à me fondre dans cette équipe, ce collectif, et à assimiler le projet de jeu de Laurent Blanc. J’essaye de faire ce qu’il me demande, et cela marche plutôt bien pour le moment. »

Marathon Man, la Pieuvre, le Chewing-gum… On t’a donné de nombreux surnoms depuis le début de ta carrière. Lequel te plaît le plus ?

« Le premier ! Cela montre que les gens remarquent que, sur le terrain, je suis à fond. J’ai toujours donné le meilleur de moi-même, un peu à l’imagine des marathoniens. Ce sont des personnes qui vont au bout de leurs capacités. Ce surnom me fait donc le plus plaisir. »