Comme l’été dernier à Göteborg, Paris aura manqué d’un brin de réussite pour faire chuter le Real Madrid. Pourtant dominateurs et souvent inspirés, les Champions de France s’inclinent sous la pluie de Doha d’une petite longueur dans cette affiche de gala (0-1, but de Jesé).


Près de six mois plus tard et à quelque 5000 kilomètres de la Suède, retrouvailles hivernales entre Parisiens et Merengues. Les semaines ont passé, les collectifs ont évolué, mais à l’arrivée, de Göteborg à Doha, le même verdict, à savoir un revers sur la plus petite des marges pour les Champions de France.



Et pourtant, solide et créatif par séquences, ce Paris-là aura eu à maintes reprises l’occasion de faire trembler Sergio Ramos ou autre Diego Lopez ! En tout, on peut citer une bonne demi-douzaine de situations chaudes dans la zone de vérité ibérique.

Ce face-à-face entre Cavani et Diego Lopez par exemple, en première période, sous le déluge du Khalifa Stadium, avec une première parade réflexe du dernier rempart de « la Maison Blanche « (17e) » !



Diego Lopez décisif, d’autant plus que sur le contre et à 80 mètres de là, Jesé d’une frappe croisée imparable, vient tromper Sirigu pour l’ouverture du score (0-1, 19e) !
La pépite espagnole a du talent, et Paris du répondant. Lavezzi sur une remise de la poitrine d’Ibra (26e), Matuidi d’un cheveu sur un extérieur du pied (27e) et Cavani, encore, d’une reprise instantanée (34e), passent tout près de l’égalisation.

A l’attaque, le onze de la capitale laisse forcément des espaces, et José Rodriguez sur un service signé Ronaldo croit en profiter mais sa frappe vient heurter le montant droit de Sirigu (39e) !
Avantage Madrid donc à mi-parcours, et retour des deux formations avec des onze remaniés à la pause, notamment côté Real (7 changements). Avec, par contre, toujours le même double leitmotiv pour les Parisiens : en avant toute et place au jeu !



Illustration avec toute une série de nouvelles opportunités sur la cage madrilène, comme sur cette tête de Motta sur corner (58e), sur cette percée en solo de Coman (80e), ou encore deux dernières fulgurances de Rabiot (81e) et Ménez (83e).

Entre-temps, Benzema avait fait trembler Sirigu sur un enchainement contrôle de la poitrine-frappe venu s’écraser sur la barre transversale (50e).

Après 92 minutes de haute intensité, fin du show pour le public de Doha, venu en nombre assister à ce choc au parfum de Champions League. Une compétition où Parisiens et Madrilènes feront figure d’ici quelques semaines de têtes d’affiche. 2014 est bel et bien lancé !