dimanche 26 février 2012

Pierre Ménès : « Un match de l'année ce OL - PSG »




Pierre Ménès, le célèbre consultant du Canal Football Club, est revenu sur OL - PSG sur son blog une rencontre d’une grande intensité, peut sans problème avoir le titre du match de l’année selon lui.


"On emploie assez souvent l’expression « match de l’année » dès qu’on a droit à un score un peu extravagant. Le Lille-Bordeaux (4-5) en est un exemple récent. Pour le Lyon-PSG d’hier soir en revanche, j’estime que ce titre est pleinement mérité. Car au-delà des huit buts – dont certains superbes – qui ont rythmé le scénario à rebondissements de ce choc, la qualité de jeu et l’intensité étaient énormes. A Paris, le retour de Pastore a poussé Ancelotti à troquer son sapin contre un 4-4-2 plus offensif, mais c’est l’OL qui a le mieux débuté ce match. Et pourtant, c’est Paris qui va ouvrir le score grâce à une jolie combinaison Ménez-Hoarau sur coup-franc." 

"Va s’en suivre une grosse période parisienne avant que le match ne bascule dans la folie pure. En cinq minutes, Lyon va totalement retourner la situation. Et de quelle façon… Montagne humaine Volée de Gomis à bout portant, reprise du tibia de Lisandro dans la lucarne et demi-volée stratosphérique de Bastos dans la même lucarne. Paris est KO debout mais va être relevé par Gonalons, dont la faute aussi stupide qu’inutile sur Nene va permettre au Brésilien de marquer son premier but de la saison à l’extérieur et au PSG de croire encore à un possible retour."

 "A la reprise, Paris va prendre les choses en main mais c’est l’OL qui va enfoncer le clou en marquant un 4e but, le 3e sur corner. Le moment que va choisir Ancelotti pour faire trois changements consécutifs, dont l’entrée de Ceara qui va marquer dès son entrée en jeu et relancer le suspense. A partir de là, les Parisiens vont pilonner la cage de Lloris, qui va sauver les siens sur une reprise écrasée de Nene et aura la réussite de voir Bodmer expédier dans la tribune un ballon repoussé. Le même Bodmer qui va se rattraper cinq minutes plus tard en servant Hoarau pour le but de l’égalisation, dans la dernière minute du match. Le PSG perd sa première place, mais ne perd toujours pas et, avec ce genre de retour, renforce sa dynamique de groupe à l’image de la montagne humaine formée par l’ensemble des joueurs après l’égalisation d’Hoarau." 

"Un dénouement cruel pour l’OL, mais pas illogique sur la physionomie du match. Il faut être sacrément tordu. […] Un dernier mot pour finir sur la « polémique » déclenchée par ma position sur le profil défensif d’Ancelotti. Bien évidemment, la concurrence m’est tombée dessus, on a parlé de « guerre des chaînes », que je descendrais en flammes le technicien italien parce qu’il bosse pour le club détenu par le même propriétaire que celui de la chaîne concurrente de celle pour laquelle je bosse (Al-Jazeera-Canal, vous suivez ?) […] Non, mais sans déconner : il faut être sacrément tordu – et je reste poli – pour imaginer que mon opinion puisse être influencée par ce genre de considérations. C’est vraiment mal me connaître et vous qui me lisez régulièrement, vous êtes bien placés pour savoir que ce que je dis ou écrit est toujours l’exact reflet de ma pensée, indépendamment de toute. Bref, ce n’est certainement pas ce match qui va me faire changer d’avis : Paris n’a absolument pas besoin de jouer avec trois milieux défensifs pour être meilleur défensivement. La meilleure preuve étant que le PSG a pris trois de ses quatre buts sur coups de pied arrêtés et n’a pas concédé énormément d’occasions dans le jeu. Au final, malgré la perte de la 1ère place, les sourires étaient plus sur les visages des Parisiens que sur ceux des Lyonnais, dont la frustration les a poussés à contester la durée du temps additionnel pour expliquer le résultat. Mais de toute façon, les sourires les plus francs étaient sans aucun doute sur les visages de ceux qui ont vu ce match hors norme. Si on pouvait en avoir des comme ça un petit peu plus souvent…" a indiqué Pierre Ménès sur son blog personnel.

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