Buteuse ce week-end lors de la victoire contre Montpellier, la milieu de terrain de l’équipe féminine du Paris Saint-Germain Kenza Dali est revenue sur ce match avant d'évoquer la rencontre face à Toulouse ainsi que les changements opérés au club par rapport à la saison dernière.
Kenza, le Paris Saint-Germain s’est imposé 3-1 face à Montpellier ce dimanche. Avec le recul, comment analyses-tu la prestation de l’équipe ?
« C’était un match important. Cette rencontre fait partie des chocs du championnat, avec les matches contre Juvisy et Lyon. Il fallait gagner à tout prix pour creuser l’écart au classement et conforter notre place de dauphin, synonyme de qualification pour la Champions League. Nous sommes toujours fixées sur cet objectif d’aller chercher l’Europe. Il faut garder notre ligne de conduite actuelle. »
Tu as marqué un but incroyable dimanche…
« Je reçois un bon ballon de Shirley (Cruz) et vois que la gardienne de but est avancée. Sur le moment, je me dis "Pourquoi pas ?" Je frappe alors en première intention, sans me poser de question. Je ne vois pas le ballon partir, je ne le vois qu’au moment où il entre dans le but. Ce but nous permet de finir le match sereinement. Tant mieux ! »
Comment l’équipe aborde-t-elle le match face à Toulouse, ce dimanche au Stade Charléty ?
« Comme tous les matches. Tous les matches sont importants, que l’adversaire soit Toulouse, Montpellier, Juvisy ou Rodez. Après avoir gagné une rencontre importante, il est toujours difficile de rééditer une performance et ainsi continuer sur sa lancée. La deuxième place passe aussi par les "petits" matches. Cette rencontre est donc à aborder très sérieusement, comme d’habitude. »
L’équipe féminine du club est passée professionnelle cette saison. Comment cela se matérialise-t-il au quotidien ?
« Tout a changé. La saison dernière, nous n’étions pas professionnelles à cent-pour-cent. Certaines étaient étudiantes, d’autres travaillaient. Aujourd’hui, nous nous consacrons uniquement au football. Cela nous permet de travailler des points que d’autres clubs non professionnels ne peuvent pas travailler par manque de temps. On a la chance d’avoir le temps de travailler les détails, ce qui fait la différence au haut niveau. L’effectif a également changé car beaucoup de filles n’étaient pas présentes la saison passée. Tout a donc changé, mais dans le bon sens. Les séances d’entraînement sont individualisées. Cela nous permet de progresser deux fois plus vite. »
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