Trois points, une place de leader
retrouvée, et une série qui se poursuit en Ligue 1 : Paris a régalé son
public ce dimanche soir, pour sa dernière sortie de l’année à domicile.
Retour sur un leadership qui se confirme au fil des semaines.
C’était Noël avant l’heure Porte d’Auteuil pour les 44768 spectateurs présents au Parc. Hasard du calendrier, cette 18e
journée de Ligue 1 nous offrait un scénario rêvé dans la soirée : les
deux équipes les plus en forme en cette fin 2012 au coude-à-coude pour
se disputer tout simplement la première place !
Le contexte posé, plus besoin de présenter l’enjeu et place aux
actes. Et comme face à Evian et Valenciennes, pressing de tous les
instants dès l’entame pour le onze de Carlo Ancelotti.
Logiquement, la première occasion est donc Rouge et Bleu. Ibrahimovic
à l'entrée de la surface mystifie la défense lyonnaise d'une merveille
de passe et décale Pastore. En position idéale, El Flaco bute sur
Vercoutre, qui boxe en corner (13e) !
Pas plus de réussite dans la continuité pour son compatriote Lavezzi,
qui prend sa chance des 25 mètres à ras du sol mais trouve une nouvelle
fois le portier rhodanien sur sa route (13e).
Cette première période a décidément l’accent argentin, et on retrouve cette fois le Lyonnais Lisandro aux manettes.
Le poteau de Lisandro...et la tête de Matuidi
Fofana d'une transversale bien ajustée renverse sur son capitaine, au
deuxième poteau dans le dos de Thiago Silva. L'attaquant des Gones
reprend de volée et trouve le poteau opposé de Sirigu, avant de rouler
devant la ligne (27e) ! Grosse frayeur sur la cage parisienne…
On se dirige alors tout droit vers un score de parité à la pause, et puis…Paris accélère dans le temps additionnel !
Ibrahimovic côté droit mystifie Réveillère d'un crochet, lève la tête
et dépose le ballon sur la tête de Matuidi, arrivé lancé aux 6 mètres
pour l’ouverture du score (1-0, 45e+1) !
L’international tricolore qui s’offre donc son troisième but
personnel sur un service millimétré d’Ibra. Lequel rappelle si besoin
qu’il peut également se muer en passeur décisif.
Le Suédois, justement, que l’on retrouve cette fois côté gauche.
Après avoir déposé Bisevac, le meilleur buteur du championnat trouve
les gants de Vercoutre ! Pastore est ensuite tout près de reprendre dans
la foulée, mais le tableau d’affichage n’évoluera plus avant le repos
(45e+3).
Au retour des vestiaires, le tempo est un peu moins élevé, mais on
comprend très vite qu’il y aura davantage d'espaces pour les attaquants
parisiens. Et quand on connaît la vitesse de pointe de Ménez ou
Lavezzi...
De la théorie à la pratique, il n’y a qu’ un pas, franchi à l’heure
de jeu. Sur un contre fracassant, Ménez sert Lavezzi sur sa gauche à
l'entrée de la surface, qui glisse en direction d'Ibra. Le Suédois ne
peut reprendre victorieusement pour un cheveu (61e) !
La machine Rouge et Bleu est lancée, et tente de breaker le onze rhodanien, étouffé au fil des minutes.
Paris à sens unique
Illustration quelques secondes plus tard : Ibrahimovic d’une subtile
louche lance Pastore qui s'enfonce dans la zone de vérité côté droit et
frappe dans un angle impossible ! Vercoutre est à la parade (65e) ! Dans la continuité, Ménez s'essaie lui aussi en déséquilibre mais n’accroche pas le cadre (66e).
L’orage est passé, mais ce face-à-face de plus en plus à sens unique au fil des minutes.
On retiendra dans la dernière ligne droite ce missile de Jallet dans
le bon timing qui ne fait qu’effleurer le montant droit de Vercoutre (78e) ou encore cette balle piquée de Lavezzi, repoussée in extremis par Vercoutre (80e).
Paris : 1, Lyon : 0, l’essentiel est bel et bien là. Et si l’on
s’attarde sur les enseignements de cette confrontation XXL, on peut
constater que le bilan est très largement favorable.
Champion d'Automne ?
Meilleure attaque et meilleure défense du championnat, Paris s’impose
de plus en plus comme la tête d’affiche de la Ligue 1. Au niveau
comptable, les hommes de Carlo Ancelotti récupèrent aussi et surtout la
première place, à la différence de buts.
Pour l’épilogue de cette saga Paris Saint-Germain en 2012,
rendez-vous désormais vendredi soir, du côté de Brest. Avec, peut-être à
la clé, un titre honorifique de Champion d’Automne…
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