Mamadou Sakho, le défenseur Parisien et international français à les crocs, il revient sur la fin de saison dernière dans un entretien à beIN SPORT. Sur la nouvelle saison, la Ligue des Champions, avec une concurrence saine en défense centrale et parle d'un bon apprentissage de cotoyer des joueurs d'experience, dans une bonne ambiance.
« La saison dernière il y a eu beaucoup de changements. J’ai eu un coach (Antoine Kombouaré) qui me faisait énormément confiance et qui est parti à la mi-saison. Ensuite, avec Carlo Ancelotti, c’était un nouveau système auquel il fallait s’adapter. Beaucoup de joueurs sont venus à mon poste, donc je me suis posé beaucoup de questions. J’avais l’impression que l’on ne me faisait pas confiance. Cela a joué psychologiquement, mais j’étais sûr de moi et de mes qualités. Le football, on ne le perd pas du jour au lendemain »
Montrer qui je suis
« La chose la plus simple, ça aurait été de prendre ma valise et de partir, mais je suis quelqu’un de très fier. J’aime toujours ressortir vainqueur ou, du moins, la tête haute. Je me suis alors dit que j’allais repartir de façon déterminée et montrer à nouveau qui était le vrai Sakho »
La concurrence m'aide à progresser
« Je la vis très bien car elle est saine. On rigole bien à l’entraînement, que ce soit avec Thiago Silva, Alex ou encore Camara, tous les défenseurs centraux. On s’entend bien et il n’y a pas de problème à ce niveau-là. J’ai 22 ans, je prends vraiment cela comme un apprentissage de pouvoir évoluer avec des joueurs qui ont beaucoup d’expérience, au niveau de la Ligue des Champions. Je ne me presse pas, mais j’ai toujours les crocs car j’ai envie de jouer tout simplement. J’observe beaucoup les placements de Thiago Silva, ses relances aussi, pareil pour Alex. Ce sont des joueurs qui ont vécu beaucoup de choses dans leur carrière. Aujourd’hui, à 22 ans, c’est légitime que je me mette un peu plus en retrait, que j’écoute et que je travaille pour progresser. Maintenant, c’est plus à eux (Thiago Silva et Alex) de prendre leurs responsabilités, parce que justement, ils ont du vécu, de l’expérience et ils sont là pour nous tirer vers le haut »


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