Momo Sissoko dans Métro se livre en toute simplicité le jeune milieu de terrain parisien.
Les débuts de Momo Sissoko avec le Paris Saint Germain ont été des plus difficiles, le temps d’adaptation à la L1 n'a pas été simple mais le Malien enchaine dorénavant les belles performances et commence au fur et à mesure du temps à retrouver son niveau de jeu qui est le sien et avoue se sentir bien à Paris :
“Je suis super épanoui. Ma famille se sent bien ici à Paris, donc moi ça va aussi. Quand on revient après huit mois d'indisponibilité ce n'est jamais évident. Je me suis gravement blessé. Il me fallait du temps. En plus, je n'ai jamais connu le Championnat de France auparavant. Il me fallait m'adapter... assez rapidement. On m'a très vite mis une étiquette qui n'était pas la bonne. Mais j'ai fait abstraction de tout ça. J'ai continué à travailler. Je savais de quoi j'étais capable. Aujourd'hui, par la grâce de dieu, je suis en train de le démontrer.”
Arrivé en provenance de la Juventus Turin, Sissoko connait parfaitement les méthodes italiennes que Carlo Ancelotti est en train d'installé au PSG et sent que le club est en train de prendre un nouveau virage suite à l'arrivée du technicien italien :
“Il y a beaucoup d'efforts qui ont été faits, notamment au niveau des entraînements, sur le fait de s'alimenter au club... Aujourd'hui, c'est un nouveau coach qui est là avec un nouveau staff mais il ne faut vraiment pas oublier le travail de son prédécesseur, même si je reconnais qu'avec Ancelotti, on est dans une autre dimension. L’Italie, je connais bien. C'est là où je me suis affirmé en tant que joueur professionnel. Ce qui est demandé là-bas, c'est de la rigueur, de la discipline. Ancelotti, c'est exactement ça. Il demande aussi beaucoup d'intensité au niveau des entraînements. Tout ça je l'ai connu auparavant. Donc c'est plus facile pour moi de répondre à ces attentes.”
L'ancien joueur de Liverpool se rend compte que le club du Paris Saint Germain prend une certaine dimension et qu'il est devenu LE club à battre en L1 et que la nouvelle situation financière peut déranger certaines équipes :
“Tous les week-end, toutes les équipes veulent taper Paris. Je pense que pas une d'entre elles n'est heureuse de la situation actuelle du PSG. Qui a aujourd'hui les moyens d'attirer les plus grands joueurs d'Europe ou du monde. Vis-à-vis de ça, oui, je pense qu'en France, Paris fait peur. Maintenant, de notre côté, il ne faut pas nous enflammer. Il faut continuer à travailler. C'est sur le long terme qu'il faut voir le projet parisien, pas sur cette saison.”
Les rumeurs Kaka et Tevez évoquées dernièrement font forcément plaisir à Sissoko et ne voit que du positif dans une possible arrivée d'un de ces 2 joueurs :
"Entendre des noms pareil, ça ne peut que nous booster. Si ça se concrétise, ce seraient des renforts potentiels non négligeables pour aller le plus loin possible. Ce serait magnifique pour tout le monde. Il ne faut pas se prendre la tête. Le foot, c'est comme ça."
Dans cet entretien accordé au journal Metro, Sissoko explique les raisons de sa venue, et avoue comme les précédentes recrues que le discours de Leonardo a été déterminant lors de son choix :
“Ce sont les ambitions du club qui m'ont fait quitter la Juventus. On m'avait dit ce que serait la gestion du PSG, comment ça allait se passer, ce que les Qataris voulaient construire. Du coup, malgré les propositions que j'avais en Angleterre et en Espagne, je voulais vraiment faire partie de ce projet. De plus, je savais très bien qu'il y allait y avoir un homme de l'envergure de Leonardo qui serait à la tête de tout ça et qu'il voulait véritablement construire. Maintenant, c'est fait. J'espère que le projet va aboutir. Quand les Qataris prennent un club, ce n'est pas pour faire semblant. Leur but, c'est de vraiment faire grandir le club et de gagner de grandes compétitions.”

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