Le PARIS Saint-Germain, à dix pendant plus d'une heure,renverse la vapeur au Stade Vélodrome. Mené 1-0, il s'impose finalement 2-1 grâce à Maxwell (45e) et Ibrahimovic (66e, s.p.).


Contexte particulier ce dimanche. Paris, deuxième de Ligue 1, affronte l’équipe qui troisième, au lendemain de la victoire de Monaco. Mais surtout, il se déplace sur le terrain chez son cher rival, l’Olympique de Marseille dans l’ambiance survoltée du Vélodrome. Un match qui vient clôturer sept matches en un peu plus de trois semaines pour les hommes de Laurent Blanc.

Mais si les Parisiens ne semblent pas émoussés en ce début de rencontre, ce sont les Marseillais qui vont se montrer les premiers dangereux. Sur un coup franc aux 25 mètres, légèrement décalé sur la gauche, Valbuena glisse le ballon sous le mûr, au ras du poteau, et le dernier rempart parisien détourne (12e). Imbula lance ensuite Mendy côté gauche et ce dernier centre instantanément. André Ayew, en position idéale au deuxième poteau, place sa frappe mais Sirigu repousse. Dans la foulée, Valbuena reprend mais l'Italien intervient une nouvelle fois (21e).


Et les affaires parisiennes ne vont pas s’arranger. Sur un duel entre Valbuena et Thiago Motta, les deux joueurs lèvent le pied et s'effondrent. Monsieur Turpin n’hésite pas, indique le point de penalty et… expulse l’Italien (30e) ! André Ayew ne fait pas de sentiment, tire sur la droite et trompe Sirigu (1-0, 34e). Mais les Rouge et Bleu ne vont pas baissés les bras, sans doute animés d’un sentiment d’injustice. Sur coup franc, à l'entrée de la surface, excentré côté gauche, Maxwell centre et Ibrahimovic place sa frappe. Mandanda est à la parade (41e).

Alors que l’on se dirige vers la fin du premier acte, le Suédois décale van der Wiel sur sa droite. Le Néerlandais centre, Maxwell coupe la trajectoire, devance la sortie de Mandanda et fait trembler les filets (1-1, 45e). 


Douche froide pour les Marseillais qui éprouvent des difficultés à mettre leur jeu en place après la pause, malgré leur supériorité numérique. Payet s’essaye pourtant à la frappe, mais le Réunionnais bute sur Sirigu (62e).


Paris, lui, ne va pas laisser passer sa chance. Sur un ballon anodin, André Ayex fait preuve de trop de fougue et déséquilibre Marquinhos, monté aux avant-postes. Nouveau penalty, cette fois en faveur des Rouge et Bleu (65e). Ibrahimovic se présente face à Mandanda et glisse tranquillement le ballon dans le but (1-2, 66e). 


 Le sixième but du Suédois face à Marseille, une performance seulement réalisée jusque-là par Pauleta. Plus que quelques minutes à tenir pour dix Parisiens courageux face aux onze Marseillais. Et les minutes défilent et le club de la capitale met le pied sur le ballon, le fait tourner aux grands dames de Phocéens impuissants.

La dernière tentative de la tête de Thauvin, captée par Sirigu (89e), n’y changera rien, le Paris Saint-Germain s’impose avec le cœur au Stade Vélodrome, avec en prime un des plus beaux retournements de situation de l’histoire des Classicos. Merci Paris !