39 tirs, 77% de possession de balle et un bijou de Cavani : malgré des
statistiques et un scénario hors-normes, Paris n’a pas pu s’imposer
devant Ajaccio, ce dimanche soir (1-1). Ultra-dominateurs, les Parisiens
peuvent nourrir des regrets. Et retenir également des motifs de
satisfaction.
Une statistique, une
seule, résume à elle-seule les 95 minutes à suspense vécues par les
44 414 spectateurs du Parc. Avec 39 tirs au but, Paris a battu ce
dimanche soir le record de tirs sur un match en Ligue 1. En face ? Une
seule et unique frappe – d’une précision diabolique - en début de match,
signée Pedretti pour l’ouverture du score (0-1,9e).
Et si l’on veut encore creuser davantage, on pourrait ajouter les 782
ballons joués contre 219, ou les 18 occasions dénombrées côté parisien…
Vous l’aurez compris, cette grande première de la saison aura été à
sens unique au niveau comptable, mais très accrochée au tableau
d’affichage !
Longtemps, très longtemps, on se dirigea vers un succès au caractère
d’un onze ajaccien terriblement bousculé mais au moins aussi courageux.
La faute principalement à un énorme Ochoa dans la cage corse, quasiment
imbattable, comme lors de son dernier passage Porte d’Auteuil, en
janvier dernier.
Illustration avec une autre statistique totalement atypique : très en
vue à la pointe de l’attaque et particulièrement entreprenant,
Ibrahimovic aura pris sa chance à 10 reprises en une soirée, voyant à
chaque fois le gardien mexicain enchainer parade sur parade !
Ochoa taille géant dans la cage, mais également chanceux par
séquences, notamment sur ses deux tentatives de Capitaine Thiago Silva
repoussées…par sa barre transversale (81e, 90e+3) !
Quelques minutes après avoir frôlé un succès aux forceps, le club de
la capitale venait alors tout juste de trouver la faille, après une
énième tentative. Joli clin d’œil : la délivrance arriva de l’homme le
plus attendu de la soirée, on parle bien évidemment d’Edinson Cavani,
d’ores et déjà adopté par le peuple Rouge et Bleu !
On jouait alors la 86e minute, et l’Uruguayen, plein axe,
effaça la défense ajaccienne avant de placer un missile en pleine
lucarne dans un Parc en ébullition (1-1, 86e) !
Edinson qui change la donne, mais on retiendra surtout que le Matador
démarre fort, à l’image des premiers pas là aussi fracassants
d’Ibrahimovic, il y a tout juste un an face à Lorient.
Un tandem qui devrait faire trembler les défenses mais surtout les
filets aux quatre coins de l’Hexagone cette saison. Comme son duo de
choc, le groupe de Laurent Blanc est encore en rodage.
On pourrait énumérer ici et retranscrire la bonne douzaine
d’occasions supplémentaires qui alimentèrent ce Paris-Ajaccio, mais
l’essentiel est ailleurs.
Enthousiasmant et même séduisant par moments, ce Paris Saint-Germain
version 2013-2014 devrait frapper fort au fil des semaines. Et avec une
pointe de réalisme en plus, on pourrait même vivre de très belles
soirées prochainement.
A commencer dimanche prochain à Nantes, pour le retour d’un des
grands classiques du championnat ? Réponse dans une semaine à La
Beaujoire…
BLAISE MATUIDI
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Sorti à la 67e minute sur civière après un choc avec Nadeau, Blaise
Matuidi souffre d’une plaie profonde au front qui a nécessité la pose de
points de suture. Le milieu de terrain souffre d'un traumatisme crânien, sans gravité après des examens complémentaires.
Le PARIS Saint-Germain Blog © lui souhaite bon courage et bon rétablissement
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