Avant d’attaquer le championnat dimanche prochain, la section féminine du club a lancé officiellement sa saison devant la presse, ce jeudi, au Parc des Princes. Compte-rendu et grandes lignes d’une nouvelle ère qui s’annonce.
Nouveau staff et recrutement de standing, à l’image de leurs homologues masculins, les féminines Rouge et Bleu sont entrées dans une nouvelle dimension à l’intersaison. Une période estivale qui aura vu la cellule féminine du club largement redessinée. Sur la forme d’abord, avec l’arrivée dans la capitale d’un nouveau technicien, l’expérimenté Farid Benstiti. Côté terrain, les internationales allemandes Linda Bresonik et Annike Krahn, mais aussi la Costaricienne Shirley Cruz, pour ne citer qu’elles, devraient également permettre à l’équipe fanion féminine de passer un nouveau cap.
C’est en substance le message envoyé devant les médias par Farid Benstiti, d’attaque pour goûter à cette aventure parisienne : « C’est le début d’une belle aventure, et la philosophie proposée ici me correspondait en tout point. A savoir professionnaliser cette section, avec en ligne de mire le projet d’être compétitif sur les scènes française et internationale. »
Professionnalisation qui rime avec ambitions
L’entraîneur des Parisiennes, qui renoueront dimanche prochain avec la D1 féminine à Guingamp (16h), assure disposer de talents lui permettant de construire le puzzle idéal. Un effectif et des structures à même de répondre aux exigences du plus haut niveau, témoins d’une volonté du club de la capitale de jouer les tous premiers rôles dans un futur proche.
Un objectif clairement affiché par Jean-Claude Blanc, Directeur Général Délégué du Paris Saint-Germain : « Le club a fait des efforts pour aider l’équipe à passer un cap. Le Paris Saint-Germain est en route pour construire un grand club d’Europe. Un grand club qui se veut exemplaire au niveau de ses infrastructures, ses formateurs, ou encore concernant l’encadrement technique. Le football féminin est un élément très important de cette stratégie et nous avons voulu nous donner les moyens d’y parvenir. »
Bougival à l’entraînement, Charléty à domicile
Dans les faits, cette stratégie se matérialise par un nouveau cadre de travail quotidien pour le groupe féminin, doublé d’un nouveau terrain de jeu à domicile, comme le détaille Philippe Boindrieux, Directeur Général adjoint du club, en charge de la section féminine du Paris Saint-Germain : « On entame un nouveau cycle. Les filles s’entraînent désormais à Bougival, dans un centre d’entraînement qui leur est spécialement dédié. Il y avait une vraie volonté commune avec la Mairie de Paris d’ancrer cette équipe dans la capitale, et nous jouerons donc au moins 9 de nos 11 matches de championnat à domicile au Stade Charléty. »
Un souci de professionnalisation donc, concrétisé par la signature d’un contrat fédéral par chacune des 21 joueuses de l’effectif.
Les principales protagonistes d’ailleurs prêtes à relever défi, en témoigne Sabrina Delannoy, capitaine historique des Rouge et Bleu : « Les ambitions du club ont bien évolué, toutes les conditions sont réunies pour avancer. Jouer aux côtés de joueuses de standing va forcément faire avancer le groupe, et notamment les plus jeunes. »
Un optimisme partagé par Laure Boulleau, autre cadre du club, à l’aube de sa huitième saison sous les couleurs parisiennes : « On sent une avancée certaine, une volonté de franchir d’autres paliers, au niveau national et donc de participer à la Champions League rapidement. »
Parole d’internationale…
EC
PSG.fr
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